Iran: Ceux ayant empoisonné des écolières sont liés à la contestation, dit Téhéran
DUBAI (Reuters) – L’Iran a arrêté plusieurs personnes présumées parties prenantes d’une vague d’empoisonnements dans des écoles et accusé certaines d’entre elles d’être liées à des « médias d’opposition basés à l’étranger » et aux récentes manifestations, selon un communiqué des autorités relayé mardi par la presse officielle.
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Depuis novembre dernier, plus d’un millier d’écolières sont tombées malades à la suite d’un empoisonnement, d’après les données de la presse officielle et des autorités. Des politiciens ont dit y voir les agissements de groupes religieux opposés à l’éducation des jeunes filles.
« Trois membres d’une équipe de quatre personnes arrêtées ont un passif lié aux récentes révoltes et leur lien avec des médias d’opposition basés à l’étranger a été établi », a dit le ministère de l’Intérieur dans le communiqué publié par la presse officielle.
Les autorités ont arrêté plusieurs personnes dans six provinces du pays pour leur implication dans la vague d’empoisonnements, est-il indiqué par ailleurs.
L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution iranienne, a déclaré lundi que l’empoisonnent des écolières était un crime « impardonnable » passible de la peine de mort.
Des manifestants se sont rassemblés dans le pays pour exprimer leur colère à l’égard de ces empoisonnements.
(Bureau de Dubaï; version française Jean Terzian, édité par Kate Entringer)