Les dirigeants de l’UE discutent de politique étrangère après un désaccord sur les prix du gaz
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Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) discuteront de la réduction de la dépendance économique à l’égard de la Chine, de l’aide à apporter à Kyiv et des sanctions contre l’Iran pour son implication dans la guerre en Ukraine, lors de leur deuxième journée de négociations vendredi à Bruxelles.
Les chefs des 27 pays membres de l’UE se sont affrontés la veille sur une réponse commune à la grave pénurie d’énergie qui sévit dans le bloc depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février.
Les discussions, qui ont débuté jeudi après-midi, se sont prolongées jusqu’au petit matin vendredi. L’Allemagne ayant maintenu son refus de plafonner les prix du gaz, les 27 sont restés sur leur désaccord, déclarant vouloir poursuivre l’examen des options qui permettraient de limiter les prix de l’énergie.
Dans le cadre de leur réunion sur la politique étrangère, qui a débuté vendredi à 8 heures GMT, les Vingt-Sept engageront une « discussion stratégique » sur les relations avec la Chine, après la déclaration faite par l’exécutif du bloc en début de semaine, selon laquelle l’UE devrait considérer Pékin comme un concurrent.
UKRAINE, IRAN
La dépendance de l’Europe à l’égard de la Russie s’est révélée évidente avec l’interruption des livraisons de gaz par Moscou après son invasion de l’Ukraine, laissant l’UE aux prises non seulement avec une crise politique, sécuritaire et humanitaire à sa frontière, mais également avec une crise énergétique.
L’UE a imposé jeudi des sanctions immédiates mais limitées contre l’Iran en raison de livraisons de drones à la Russie qui mène la guerre en Ukraine.
Certains pays du bloc réclament des sanctions plus larges à l’encontre de l’Iran. Les participants au sommet condamneront également le recours à la force par Téhéran lors des manifestations déclenchées par la mort en garde à vue de Mahsa Amini, une femme de 22 ans détenue pour le port d’une tenue jugée inappropriée.
L’UE devrait également discuter de la création d’un tribunal spécial pour statuer sur l’agression de Moscou, a déclaré vendredi la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
« Nous devons absolument discuter de la réponse juridique à apporter aux crimes d’agression qui ont été commis en Ukraine (…) qui ne peut être traitée que par un tribunal distinct », a-t-elle dit.
La Pologne et les trois États baltes ont également proposé de renforcer les sanctions visant la Russie, notamment une interdiction l’importation de diamants.
Une telle décision a toutefois peu de chances d’être adoptée vendredi, car elle nécessiterait l’unanimité des Vingt-Sept.
(Rédigé par Gabriela Baczynska ; version française Dagmarah Mackos, édité par Kate Entringer)
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