Le Parlement européen se prononce sur l’accord post-Brexit
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par Philip Blenkinsop
BRUXELLES (Reuters) – Un ultime débat s’est ouvert ce mardi au Parlement européen avant un vote de ratification, attendu avec une forte approbation, de l’accord qui fixe les règles sur les relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
Ce vote sera le point d’orgue de la ratification de l’accord conclu en décembre après plus de quatre ans de négociations douloureuses entre les deux camps qui se sont soldées par la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne au terme de 47 années d’adhésion.
« C’est un divorce. C’est un avertissement, le Brexit. C’est un échec de l’Union européenne et nous devons en tirer des leçons (…) Pourquoi 52% des Britanniques ont-ils voté contre l’Europe? (…) Notre devoir est d’écouter et de comprendre le ressenti du peuple », a déclaré aux parlementaires le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michel Barnier, qui a reçu une ovation du Parlement pour son travail.
L’accord post-Brexit, élaboré dans les derniers jours de 2020, n’est entré en vigueur qu’à titre provisoire jusqu’à la fin du mois d’avril, en attendant son approbation par le Parlement européen. Les parlementaires voteront dans le courant de la journée et le résultat sera rendu public mercredi matin.
L’issue du vote ne fait aucun doute, l’accord ayant déjà été adopté en commissions par 108 voix contre une. En l’absence de feu vert, les relations entre l’UE et le Royaume-Uni auraient été régies selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), c’est-à-dire avec des droits de douanes et des quotas dans les échanges.
VIGILANCE SUR LE RESPECT DES ENGAGEMENTS
Le Parlement européen a cependant un temps menacé de ne pas ratifier l’accord post-Brexit en raison des modifications apportées par Londres à des dispositions relatives à l’Irlande du Nord. La Commission européenne avait alors déclenché une procédure d’infraction contre la Grande-Bretagne.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a cependant estimé mardi que l’accord donnait à chaque camp des outils pour garantir son respect.
« Soyons clairs: nous ne voulons pas avoir à utiliser ces outils. Mais nous n’hésiterons pas à les utiliser si nécessaire », a-t-elle déclaré en ouverture du débat.
En France, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, a assuré que les Européens seraient « aussi brutaux que nécessaire » face au Royaume-Uni pour que le pays respecte ses engagements à leur égard après sa sortie de l’Union.
Une fois obtenu le feu vert du Parlement, les 27 Etats membres de l’UE devraient à leur tour approuver l’accord. Le bloc communautaire adressera ensuite une notification à la Grande-Bretagne et l’accord commercial sera formellement conclu.
Les eurodéputés doivent aussi se prononcer sur une résolution de 17 pages, qui présente le Brexit comme une « erreur historique » et exhorte la Commission à poursuivre son action en justice contre Londres.
Le texte souligne également que le Parlement regrette la portée limitée de l’accord, qui n’inclut pas de coopération en matière de politique étrangère et fait l’impasse sur le programme Erasmus d’échanges d’étudiants, notant que les opportunités pour l’économie britannique largement basée sur les services sont « considérablement réduites ».
(Version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
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