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Olaf Scholz veut transformer l’économie comme jamais depuis 100 ans

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a promis mercredi d’engager une transformation en profondeur de l’économie du pays grâce à des investissements dans la transition climatique et la numérisation, en promettant que cette politique ne laisserait de côté aucun de ses compatriotes.

Dans son premier grand discours au Parlement depuis qu’il a succédé officiellement à Angela Merkel la semaine dernière, le dirigeant social-démocrate a ainsi privilégié les enjeux nationaux.

Mais après avoir consacré les premiers jours de son mandat à des visites à Paris, Bruxelles et Varsovie, il a aussi évoqué l’importance d’un renforcement de l’Union européenne et affirmé son soutien aux alliés de Berlin, face entre autres à la menace que constitue l’afflux de troupes russes près de la frontière ukrainienne.

« Nous avons environ 23 ans devant nous pendant lesquels nous devons et nous allons sortir des carburants fossiles, ce qui implique la plus grande transformation de notre industrie et de notre économie depuis au moins 100 ans », a dit Olaf Scholz, architecte d’une coalition au sein de laquelle le Parti social-démocrate (SPD) est associé aux libéraux-démocrates du FPD et aux Verts.

Il a estimé que l’Allemagne devait doubler sa production d’énergies renouvelables d’ici 2030 tout en développant de nouvelles infrastructures, comme les réseaux de stations de recharge de véhicules électriques.

Son gouvernement entend aussi favoriser les investissements dans les technologies d’avenir, par exemple en amplifiant le rôle des institutions financières publiques dans le soutien aux start-up.

Une telle transformation, a expliqué Olaf Scholz, ne peut réussi que si elle s’accompagne d’une cohésion sociale forte, ce qui justifie selon lui le relèvement du salaire minimum et des efforts pour rendre la société allemande plus inclusive, par exemple en réformant les lois sur l’accession à la citoyenneté.

« Nous sommes un pays d’immigration (…) mais nous devons nous efforcer de devenir un pays meilleur en matière d’intégration », a-t-il dit, ajoutant que son gouvernement souhaitait aussi faciliter l’immigration de travail.

L’opposition a concentré ses critiques sur la volonté du gouvernement de recourir à la dette publique pour financer ses projets d’investissement, la gauche radicale lui reprochant de ne pas taxer davantage les plus riches et la droite conservatrice fustigeant une politique budgétaire irresponsable.

La dette publique allemande reste inférieure à 70% du produit intérieur brut (PIB), contre près de 115% en France et plus de 160% aux Etats-Unis, mais le sujet reste très sensible.

Les conservateurs ont annoncé leur intention de porter devant la Cour constitutionnelle le projet du nouveau gouvernement de recourir aux capacités d’endettement inscrites au budget 2021 mais non utilisées afin de financer des investissements dans les années à venir.

Concernant la pandémie, Olaf Scholz a assuré qu’il n’y aurait « aucune ligne rouge » dans la lutte contre la quatrième vague en cours et il a lancé un nouvel appel à la vaccination.

N’évoquant la politique étrangère qu’au bout d’une heure de discours, il a entre autres défendu l’idée d’un recours accru à la majorité qualifiée au lieu de l’unanimité au Conseil européen.

Reprenant à son compte des menaces déjà brandies par plusieurs pays et par l’UE, il a assuré que la Russie devrait payer le prix fort si elle violait l’intégrité territoriale de l’Ukraine, tout en défendant le dialogue avec Moscou.

« Nous parlerons d’une seule voix avec nos partenaires européens et nos alliés transatlantiques », a-t-il dit.

(Reportage Paul Carrel et Madeline Chambers, version française Marc Angrand; édité par Jean-Michel Bélot)

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