Comment un village du Myanmar lutte contre la pauvreté grâce à l’expérience chinoise
❤️ Nouveau: Soutenez la campagne de dons du Journal Chrétien
« Le personnel du programme chinois est très travailleur et a un fort esprit d’équipe. Il contribue à élever le niveau de vie dans le village et donne aux gens les moyens de mener une vie meilleure », a dit Khant Zaw, directeur général du Département du développement rural du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Irrigation du Myanmar.
Il n’y a pas si longtemps encore, quand elle voulait boire de l’eau, Kin Thi Tar Tun devait la pomper du sous-sol.
Dans ses souvenirs, les habitants des zones rurales de Naypyidaw, la capitale du Myanmar, vivaient dans des chalets en bois ou en bambou sans eau courante.
La villageoise de 47 ans se rappelle que l’eau souterraine n’était pas potable, ce qui a entraîné de nombreux problèmes de santé.
Mais aujourd’hui, dans le village d’Aye Chan Thar, situé dans la campagne de Naypyidaw, cette époque est devenue de l’histoire ancienne grâce à un programme pilote de coopération entre la Chine et le Myanmar, qui a aidé la région à acquérir de l’eau potable depuis un réservoir.
« Maintenant, nous avons de l’eau potable, plus besoin de s’inquiéter pour ça », a déclaré Kin Thi Tar Tun.
En novembre 2017, la Chine et le Myanmar ont signé un accord de programme pilote, qui vise à réduire la pauvreté au Myanmar en s’appuyant sur l’expérience chinoise. Ce programme bilatéral comprend la modernisation des infrastructures rurales, l’amélioration de la qualité des services publics et la promotion de l’autosuffisance des agriculteurs.
Le village d’Aye Chan Thar est devenu l’une des deux premières agglomérations locales à mettre en œuvre ce programme pilote. En janvier 2018, des experts et des techniciens du Centre international de lutte contre la pauvreté et pour le développement de la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, sont venus dans le village pour améliorer l’approvisionnement en eau, les conditions de circulation, les installations éducatives et les infrastructures de santé.
Fin 2018, les experts chinois ont aidé le village à construire des installations d’approvisionnement en eau pour recevoir l’eau d’un réservoir situé à 3 km.
En outre, la route naguère boueuse qui passait devant la maison de Kin Thi Tar Tun a été reconstruite en ciment. Et une nouvelle clinique se trouve maintenant en face de chez elle.
Quant au collège du village, il était délabré et ne possédait pas suffisamment de salles de classe et de dortoirs pour les enseignants. Le programme Chine-Myanmar a rénové l’école en cimentant les sols et les plafonds et en ajoutant des dortoirs pour les enseignants ainsi qu’une bibliothèque.
Selon Yin Zhenxiang, coordinateur communautaire chinois du programme, qui est dans le village depuis 2018, les efforts de lutte contre la pauvreté ont pris en compte les besoins des villageois locaux.
« Nous avons examiné la situation dans le village et nous essayons d’encourager les villageois à créer leur propre entreprise », a déclaré M. Yin.
Aung Soe Win, un autre habitant du village, a gagné autrefois sa vie comme travailleur migrant. Aujourd’hui, aidé par des experts agricoles, il est devenu un maraîcher expérimenté.
« Les gens ici savent que mes légumes sont bons, et beaucoup viennent en acheter chez moi », a-t-il raconté. En novembre 2019, plus de 90 représentants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ASEAN) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont visité le village d’Aye Chan Thar.
Khant Zaw, directeur général du Département du développement rural du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Irrigation du Myanmar, a quant à lui souligné que les deux villages disposent désormais de meilleures routes, de l’eau potable et de l’électricité.
« Le personnel du programme chinois est très travailleur et a un fort esprit d’équipe. Il contribue à élever le niveau de vie dans le village et donne aux gens les moyens de mener une vie meilleure », a-t-il ajouté.
Dans le cadre de ce programme, certains villageois se sont même rendus à Beijing, la capitale chinoise, et dans la province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, pour apprendre à cultiver des légumes et produire des cultures.
Kin Thi Tar Tun est de ceux qui sont allés dans le Guizhou. Là, elle a vu des agriculteurs chinois faire pousser des cultures dans de petites terres agricoles dans des zones montagneuses.
Elle a ramené des grains de maïs et les a semés comme elle l’a appris en Chine. Aujourd’hui, ce maïs a donné des épis dans sa terre.
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !


