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Face à la nouvelle vague, le Japon limite les hospitalisations aux cas les plus graves

Le Japon, qui souhaite préserver son système hospitalier mis sous pression par la nouvelle flambée épidémique de COVID-19 dans la capitale Tokyo, ville hôte des Jeux olympiques d’été, et dans le reste de l’archipel, va désormais limiter les hospitalisations aux cas les plus graves.

Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a annoncé lundi que seuls les patients souffrant d’une forme sévère de COVID-19 (nécessitant une assistance respiratoire ou une admission en soins intensifs) ou susceptible de développer une forme grave de la maladie seraient hospitalisés.

Pour les autres malades souffrant de formes plus modérées, l’isolement à domicile sera de rigueur, même si le gouvernement s’assurera qu’ils puissent être hospitalisés en cas d’aggravation, a expliqué le Premier ministre.

Mais cette évolution de la stratégie de prise en charge suscite des inquiétudes.

« Ils disent qu’il s’agit d’un traitement à domicile mais en fait c’est un abandon à domicile », a déclaré le chef du Parti démocrate constitutionnel (opposition de centre gauche), Yukio Edano, d’après des propos rapportés par la télévision publique NHK.

Selon les données du quotidien Tokyo Shimbun, 12.000 malades sont actuellement à l’isolement chez eux, soit 12 fois plus que le mois dernier.

Jusqu’ici relativement préservé par la pandémie de COVID-19 (avec à peine plus de 15.000 morts pour plus de 930.000 contaminations au total depuis le début de l’épidémie) , le Japon peine à endiguer la nouvelle vague de l’épidémie, alimentée par le variant Delta, initialement découvert en Inde et particulièrement contagieux.

Le pays enregistre désormais plus de 10.000 nouvelles contaminations quotidiennes à l’échelle nationale, avec un record de 4.058 nouvelles contaminations à Tokyo pour la seule journée de samedi.

Cette envolée des nouvelles contaminations intervient alors que la campagne de vaccination reste poussive – moins du tiers de la population est intégralement vaccinée – et que les restrictions sanitaires définies par l’état d’urgence en vigueur dans plusieurs préfectures n’ont pas de valeur contraignante.

« ÉVITER UN EFFONDREMENT DU SYSTÈME MÉDICAL »

Dans la préfecture de la capitale, la crise se fait déjà sentir dans les hôpitaux, a déclaré à Reuters le directeur de l’hôpital universitaire Showa, Hironori Sagara.

Selon des données officielles, le taux d’occupation des lits destinés aux patients souffrant de formes graves de COVID-19 s’élevait à près de 70% dimanche.

Mais pour Hironori Sagara, il existe une différence entre les lits théoriquement disponibles et ceux susceptibles d’accueillir immédiatement des patients.

« Je pense que pour la deuxième catégorie, c’est proche de zéro », a-t-il dit en soulignant que faute de ralentissement des nouvelles contaminations, les hôpitaux devront limiter les interventions chirurgicales non urgentes et les prises en charge hors COVID-19.

« Nous devons éviter un effondrement du système médical alors que les Jeux olympiques ont été maintenus », parce que si les infections « continuent de flamber, (les Jeux) seront considérés comme un échec », a-t-il dit.

(Reportage Linda Sieg et Akiko Okamoto, avec la contribution de Ritsuko Ando, Ami Miyazaki et Tim Kelly; version française Myriam Rivet, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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