Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

L’avion d’Ukraine Airlines était en feu avant de s’écraser en Iran

L’avion de ligne de la compagnie Ukraine International Airlines dont la chute mercredi peu après son décollage de Téhéran a tué les 176 personnes à son bord était en feu juste avant de s’écraser, selon un rapport préliminaire communiqué jeudi par l’aviation civile iranienne.

SOUTENEZ LA CHAÎNE DU JOURNAL CHRETIEN EN FAISANT UN DON ICI

Vos dons nous permettront de produire plus de vidéos comme celle-ci.

Les enquêteurs, qui citent des témoins au sol et dans un autre avion ayant survolé la zone à une haute altitude, indiquent que le Boeing 737 de la compagnie ukrainienne était en flammes alors qu’il était toujours en vol.

L’appareil, vieux de trois ans et dont le dernier contrôle technique datait de lundi, s’est écrasé six minutes après son décollage près de la localité de Sabashahr, au sud-ouest de Téhéran.

Il a rencontré un problème technique peu après son envol de l’aéroport international de Téhéran et a commencé à se diriger vers un aéroport proche avant de s’écraser, selon ce rapport, qui ne précise pas la nature de la défaillance technique.

Il n’y a eu aucune communication radio de la part du pilote et l’avion a disparu des écrans radars à 8.000 pieds d’altitude (un peu moins de 2.500 mètres).

Une source proche des services de sécurité canadiens a dit à Reuters que des éléments laissaient penser à une surchauffe de l’un des moteurs.

L’avion s’est écrasé quelques heures seulement après des tirs de missiles iraniens contre des bases militaires en Irak abritant des forces américaines, ce qui a nourri l’hypothèse selon laquelle il aurait pu être touché par un projectile.

La première évaluation des services de renseignement occidentaux est que l’appareil a subi un dysfonctionnement technique et n’a pas été abattu par un missile, ont dit cinq sources sécuritaires (trois américaines, une européenne et une canadienne) à Reuters.

Les personnes à bord étaient 146 Iraniens, 10 Afghans, 11 Ukrainiens, cinq Canadiens et quatre Suédois, selon le rapport iranien, qui souligne cependant qu’un certain nombre d’entre eux avaient probablement une double nationalité.

D’après les autorités ukrainiennes, il y avait à bord 82 Iraniens, 63 Canadiens et 11 Ukrainiens.

QUESTIONS SANS REPONSES

La liaison Téhéran-Toronto via Kiev est régulièrement empruntée par les Canadiens d’origine iranienne se rendant en Iran en l’absence de vol direct.

A Kiev, le président ukrainien Volodimir Zelenski a déclaré que le gouvernement envisageait plusieurs causes plausibles expliquant l’accident de l’appareil. Dans une allocution télévisée, il a invité ses compatriotes à ne pas céder aux spéculations, théories du complot ou conclusions hâtives.

Oleksiy Danilov, le secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense, a écrit sur Facebook que l’Ukraine examinait quatre principales théories : tir de missile, collision, explosion d’un moteur ou acte de terrorisme.

Il a ajouté que les enquêteurs ukrainiens arrivés mercredi soir en Iran souhaitaient fouiller le site de l’accident afin de chercher d’éventuels débris d’un missile russe dont les médias sociaux iraniens ont évoqué l’existence.

Une image non authentifiée circulant sur internet montre les débris d’un missile sol-air de fabrication russe Tor-M1, du type de ceux utilisés par l’armée iranienne.

Volodimir Zelenski a décrété ce jeudi jour de deuil national et a annoncé qu’il comptait s’entretenir par téléphone avec son homologue iranien Hassan Rohani afin de renforcer la coopération entre Kiev et Téhéran dans l’enquête.

Les enquêteurs vont étudier le contenu des « boîtes noires » de l’appareil, dont ils disposent mais qui sont toutefois endommagées, est-il précisé dans le document.

Les premiers éléments d’enquête ont été transmis à l’Ukraine ainsi qu’aux Etats-Unis, à la Suède et au Canada.

Lors d’un rare appel téléphonique avec son homologue iranien, le chef de la diplomatie canadienne François-Philippe Champagne a fait savoir que le Canada, qui n’entretient plus de relations diplomatiques avec Téhéran depuis 2012, avait encore de nombreuses questions sans réponses concernant le drame.

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.