31 manifestants tués en Irak
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICILa Haute Commission indépendante irakienne des droits de l’Homme (IHCHR) a déclaré jeudi que 31 manifestants avaient été tués et plus d’un millier d’autres blessés ces trois derniers jours.
BAGDAD, 28 novembre (Xinhua) — La Haute Commission indépendante irakienne des droits de l’Homme (IHCHR) a déclaré jeudi que 31 manifestants avaient été tués et plus d’un millier d’autres blessés au cours des manifestations antigouvernementales qui ont eu lieu ces trois derniers jours dans les provinces méridionales et à Bagdad, la capitale du pays.
« Du 26 au 28 novembre, les équipes de la commission ont constaté un recours excessif à la force de la part des forces de sécurité, conduisant à 25 décès dans la province de Dhi Qar, quatre décès dans la province de Najaf et deux décès à Bagdad, la capitale irakienne », a indiqué l’IHCHR dans un communiqué.
L’IHCHR a exprimé sa profonde préoccupation face au nombre élevé de victimes parmi les manifestants et les forces de sécurité au cours des trois derniers jours, en raison notamment des nombreuses violences et du recours à de véritables armes. Elle s’est également inquiétée de l’incendie de nombreux bâtiments publics et privés, dont le consulat iranien à Najaf, à quelque 160 km au sud de Bagdad, précise le communiqué.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministère irakien des Affaires étrangères a condamné dans une déclaration l’attaque du consulat iranien de Najaf par des manifestants mercredi soir.
Le ministère a déclaré que le but de l’incendie du consulat iranien était de « nuire aux relations historiques de l’Irak avec l’Iran, ainsi qu’avec les autres pays dont les missions diplomatiques opèrent en Irak ».
« Les missions diplomatiques opérant en Irak sont éminemment respectées », et ce qui est arrivé au consulat iranien « ne représente pas le point de vue officiel de l’Irak », a ajouté le ministère.
Des manifestations de masse se poursuivent à Bagdad et dans d’autres villes du centre et du sud de l’Irak depuis début octobre. Elles réclament des réformes globales, un renforcement de la lutte contre la corruption, une amélioration des services publics et la création de nouveaux emplois.