Nucléaire iranien: Washington appelle le président Raïssi au dialogue
Les Etats-Unis ont appelé jeudi le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi à reprendre les négociations sur le retour de Washington et de Téhéran dans le cadre de l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien, répétant que la fenêtre diplomatique ne resterait pas ouverte indéfiniment.
Avec l’arrivée à la présidence iranienne d’Ebrahim Raïssi, qui a été investi jeudi, toutes les branches de l’exécutif à Téhéran sont désormais contrôlées par des partisans d’une ligne dure à l’égard de l’Occident, conformément à la position du guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.
Les négociations indirectes menées cette année dans la capitale autrichienne Vienne entre les Etats-Unis et l’Iran ont été suspendues en juin, après plusieurs cycles de pourparlers, en parallèle de la tenue de l’élection présidentielle iranienne.
« Notre message au président Raïssi est le même que celui adressé à ses prédécesseurs (…) Les Etats-Unis vont défendre et faire avancer leurs intérêts et ceux de leurs partenaires en matière de sécurité nationale », a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain.
« Nous espérons que l’Iran va saisir désormais l’opportunité d’avancer sur des solutions diplomatiques », a ajouté Ned Price devant des journalistes. « Nous exhortons l’Iran à revenir rapidement aux négociations afin que nous puissions tenter de boucler nos travaux ».
Dans la lignée des propos du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken la semaine dernière, le porte-parole du département d’Etat a souligné que « le processus ne peut pas se poursuivre indéfiniment » et que, à un moment donné, les bénéfices d’un retour à l’accord de 2015 seront éclipsés par les avancées du programme nucléaire iranien.
A la suite du retrait des Etats-Unis du Plan d’action global commun (PAGC, ou JCPoA en anglais) accompagné du rétablissement des sanctions américaines, décidé en 2018 par le président américain de l’époque Donald Trump, l’Iran a commencé à s’affranchir par étapes des termes de l’accord.
(Reportage Daphne Psaledakis et Doyinsola Oladipo; version française Jean Terzian)
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