Argentine: Les péronistes affronteront l’extrême-droite au second tour de la présidentielle
BUENOS AIRES (Reuters) – La coalition péroniste au pouvoir en Argentine a déjoué les pronostics et est arrivée en tête de l’élection présidentielle dimanche, préparant le terrain pour un second tour très polarisé le mois prochain entre le ministre de l’Economie Sergio Massa et le candidat ultralibéral d’extrême-droite Javier Milei.
Sergio Massa a obtenu 36,6% des voix, devançant Javier Milei qui a récolté un peu plus de 30% des voix, en dépit des sondages que le plaçait en tête du scrutin. La conservatrice Patricia Bullrich arrive en troisième position (23,8%), selon des résultats issus du dépouillement de près de 98% des suffrages.
Les autorités électorales ont déclaré que le taux de participation était d’environ 74%, soit le taux le plus faible pour une élection présidentielle depuis le retour de la démocratie en 1983 dans le pays.
La victoire inattendue du camp péroniste, malgré une inflation à trois chiffres pour la première fois depuis 1991, ouvre la voie à un second tour le 19 novembre qui verra s’affronter deux modèles économiques diamétralement opposés.
En dépit de la grave crise économique que traverse le pays, et qui met en difficulé la coalition péroniste de centre gauche, Sergio Massa a mis en avant les dépenses publiques pour la sécurité sociale et autres subventions du gouvernement, essentielles selon lui pour de nombreux Argentins en difficulté – un discours qui semble avoir porté ses fruits.
Javier Milei, quant à lui, propose des mesures radicales telles que la « dollarisation » de l’économie, et a critiqué ses principaux partenaires commerciaux, la Chine et le Brésil. Il est également favorable à une réduction de la taille du gouvernement et est opposé à l’avortement, légalisé en 2020.
(Reportage Nicolas Misculin ; avec la contribution de Eliana Raszewski, Jorge Otaola, Maximilian Heath, Lucila Sigal, Walter Bianchi, Claudia Gaillard, Leo Benassatto et Miguel Lo Bianco ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Blandine Hénault)
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