Le Nicaragua et la Chine tracent la voie du développement futur de leurs relations, selon le MAE nicaraguayen
La Chine et le Nicaragua partagent l’aspiration au développement et ont des intérêts communs, ce qui est essentiel à la reprise des relations diplomatiques et aide à tracer la voie de leur développement futur, a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères Denis Moncada dans un récent entretien accordé à Xinhua.
Grâce à ces fondements politiques et historiques, « nous avons pu renouer des relations diplomatiques entre deux pays et peuples frères », a indiqué M. Moncada.
La reprise des relations diplomatiques marque également le rétablissement et la confirmation des liens entre le Front sandiniste de libération nationale du Nicaragua et le Parti communiste chinois, a-t-il noté.
C’est une occasion pour le pays d’Amérique centrale de se joindre à l’Initiative la Ceinture et la Route proposée par la Chine, a souligné le chef de la diplomatie nicaraguayenne.
La Chine a réalisé un large éventail de projets pour améliorer l’équité mondiale et stimuler la coopération et le développement mondiaux, a-t-il rappelé.
Les deux pays ont des politiques étrangères similaires, car ils sont tous deux convenus de développer des relations amicales sur la base des principes de respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, de non-agression mutuelle, de non-ingérence dans les affaires intérieures de l’autre, d’égalité, de bénéfice mutuel et de coexistence pacifique, ont affirmé les deux pays dans un communiqué conjoint.
Le Forum Chine-CELAC (Communauté des Etats latino-américains et caraïbes) sert de lien entre la Chine et ce bloc régional, a estimé M. Moncada.
Le Nicaragua cherche à assurer le bien-être de son peuple, a-t-il poursuivi, ajoutant que le pays restera attaché à ses objectifs de progrès et de justice sociale.
Sa coopération et ses échanges avec la Chine seront bénéfiques pour atteindre ces objectifs, a conclu Denis Moncada.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?