La plus grande menace pour l’Amérique est domestique, selon un ex-ministre américain du Travail
Le plus grand danger auquel font face les Etats-Unis ne vient pas de Chine, mais du fait qu’ils glissent vers le « proto-fascisme », avertit l’ancien ministre américain du Travail, Robert Reich, dans une tribune parue dimanche dans le quotidien britannique The Guardian.
Il appelle ainsi ses compatriotes « à ne pas diaboliser la Chine » sous peine que ceci n’engendre une « nouvelle paranoïa » qui déforme les priorités américaines, encourage le nativisme et la xénophobie ou conduise à une hausse des dépenses militaires plutôt que d’investir dans l’éducation, les infrastructures et la recherche fondamentale.
Selon M. Reich, l’Amérique n’a cessé depuis 1945 d’imputer ses échecs domestiques à d’autres, citant notamment l’exemple des années 1980 où le Japon, alors moteur économique mondial, avait été la cible de ce petit jeu des accusations.
De nombreuses auditions devant le Congrès avaient ainsi été organisées pour faire face à ce « défi » nippon, tandis qu’un « flot de livres diabolisant le Japon » avaient été publiés à l’époque, se souvient-il.
Certains avaient affirmé que le Japon menaçait le mode de vie américain et, « en fin de compte, nos libertés », tandis que d’autres affirmaient que « le pouvoir croissant du Japon risque de faire des Etats-Unis la proie d’un nouvel ordre mondial (…) japonais hostile », poursuit Robert Reich, alors qu’il n’y avait aucun complot maléfique.
Ces vues répandues, mais déformées, du Japon ont vu les Etats-Unis ignorer leurs problèmes systémiques dans les domaines des finances, de l’éducation et des infrastructures, ce qui sera au final préjudiciable à la compétitivité américaine, relève-t-il.
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