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Après un week-end d’affrontements dans le Sahara tchadien, peur sur la ville de N’Djaména

Tandis que les habitants de la ville de N’Djaména sont restés sur le qui-vive durant tout le weekend du 17 au 18 avril 2021 à cause des bruits de bottes dans la partie saharienne du Tchad aux confluences du Niger et de la Libye, un vent de panique s’est emparé de la capitale tchadienne en fin de matinée du lundi, 19 avril.

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Une situation justifiée par un positionnement des chars de combat à certains points stratégiques de la ville par les forces de défense et de sécurité.

Des habitants de N’Djaména en activité dans le centre-ville ont découvert avec stupéfaction un déploiement inhabituel des chars de combat. Comme une trainée de poudre, la nouvelle a fait le tour de la ville. La conséquence est un branle-bas général. La circulation routière s’est très rapidement affolée. Presque tout le monde voulait atteindre sa maison au plus vite. Des parents ont pris d’assaut les établissements scolaires pour chercher à mettre leurs progénitures en lieu sûr.

Dans un tweet où il appelle au calme, le Porte-parole du Gouvernement, Chérif Mahamat Zène, a tenu « à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux ». Par ailleurs, dans un communiqué posté sur son site, l’Ambassade de France au Tchad, précise que « le dispositif mis en place ce matin à N’Djaména est une mesure de précaution, à usage dissuasif, sans qu’une menace particulière pèse sur la capitale ».

Mais, ni l’appel au calme du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, ni les précisions des chancelleries comme l’Ambassade de France au Tchad, n’ont suffi à calmer certains esprits. Quand bien même le déploiement des chars de combat de l’Armée nationale dans la ville visait à prévenir tout danger, les rumeurs d’une incursion des rebelles dans la capitale N’Djaména après trois d’affrontements dans le septentrion tchadien ont eu un écho plus favorable dans les rangs de la population.

Pour mémoire, une colonne des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) a fait une incursion sur le territoire tchadien en provenance de la Libye le 11 avril 2021, date de l’élection présidentielle. Après une attaque de la localité de Zouarké dans la province du Tibesti vers les frontières libyenne et nigérienne, cette colonne s’est accrochée avec les troupes de l’Armée tchadienne vers la localité de Zigueï, à environ 200 kilomètres au nord de la ville de Mao, dans la province du Kanem, les 17, 18 et 19 avril.

D’après le bilan dressé par l’Etat-major général des armées tchadiennes, « côté amis, nous déplorons 5 martyrs et 36 blessés. Et côté ennemis, plus de 300 terroristes neutralisés, 150 terroristes faits prisonniers dont trois hauts responsables. Matériel récupéré : 26 véhicules récupérés dont 16 équipés d’armes lourdes ». Cette défaite des éléments du FACT est confirmée par leur coordination avec des statistiques différentes. En conséquence, une partie des colonne des FACT s’est replié vers la frontière nigérienne.

Yamingué Bétinbaye
Docteur en géographie

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