Paul Kagame dénonce la « dissimulation » du génocide rwandais de 1994
❤️ Nouveau: Soutenez la campagne de dons du Journal Chrétien
Le président rwandais Paul Kagame a critiqué jeudi les pays qui dissimulent les actes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis, alors que les Rwandais marquent le 28e anniversaire des massacres.
Paul Kagame a fait ces remarques au Mémorial du génocide de Kigali, lieu de repos final de plus de 250.000 victimes du génocide.
Le président Kagame a dit que certains des auteurs et des complices du génocide se déplacent librement dans différents pays.
Il a rappelé au public que l’Armée patriotique rwandaise (APR) s’est abstenue de se venger des auteurs du génocide.
Le chef de l’Etat s’est également adressé à ceux qui remettent en question le système judiciaire rwandais, en raison duquel certains pays hésitent à extrader les suspects du génocide vers Kigali.
« Nous sommes un petit pays mais nous sommes grands en matière de justice et certains de ces pays sont grands et puissants mais ils sont très petits en matière de justice », a-t-il lancé.
« Ils n’ont aucune leçon à donner à quiconque car ils font partie de cette histoire qui a vu périr plus d’un million de nos concitoyens », a affirmé Paul Kagame.
Plus de 1.000 suspects du génocide rwandais sont toujours en liberté dans les pays de la région et ailleurs, selon l’Unité de recherche des fugitifs du génocide du Rwanda.
Le dirigeant rwandais a également critiqué les « pays puissants » qui bloquent les voies d’accès aux voix de la vérité face aux mensonges sur le Rwanda et le génocide.

Le président rwandais Paul Kagame prononce un discours au Mémorial du génocide de Kigali, capitale rwandaise, le 7 avril 2022. (Cyril Ndegeya/Xinhua)
Auparavant, le président rwandais, la première dame Jeannette Kagame et d’autres dignitaires ont déposé des couronnes au mémorial, avant d’allumer la flamme du souvenir pour marquer le début de la semaine de deuil du génocide.
Certains Rwandais ont déclaré qu’ils étaient encore émus en se remémorant les massacres, qui ont marqué la page la plus sombre de l’histoire du pays.
« C’est une expérience vraiment douloureuse de se remémorer ce sombre passé. Je n’étais qu’un enfant lorsque le génocide a eu lieu et cela a laissé une trace dans ma vie. Les souvenirs des massacres sont encore frais comme si c’était hier dans ma ville natale de Nyamata », a confié à Xinhua une survivante qui s’est identifiée uniquement comme Jeannette.
Naphtal Ahishakiye, secrétaire exécutif de l’organisme cadre des organisations de survivants du génocide (IBUKA), a estimé que le déni du génocide demeure une préoccupation nécessitant une collaboration internationale.
« Une collaboration est nécessaire pour mettre fin au déni du génocide par le biais de la législation pertinente. En outre, tous les génocidaires en fuite doivent être poursuivis », a dit Naphtal Ahishakiye.
Cette année, la commémoration du génocide est placée sous le thème suivant : « Se souvenir, s’unir et se renouveler ». Tout au long de la semaine de deuil, le drapeau rwandais sera mis en berne en hommage aux victimes.
Après la semaine de deuil national, les activités de commémoration du génocide se poursuivront jusqu’au 4 juillet pour marquer les 100 jours de calamité, au cours desquels plus d’un million de personnes, principalement des Tutsis et des Hutus modérés, ont été tuées.
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !


