Le président de l’UA salue l’accord de cessez-le-feu en Libye
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a salué lundi le nouvel accord de cessez-le-feu conclu entre les factions belligérantes en Libye.
Dans un communiqué publié lundi, le président de ce bloc panafricain comptant 55 pays membres a salué ce nouvel accord de cessez-le-feu entre les parties en conflit en Libye, exprimant son espoir de voir la possibilité d’une cessation permanente des hostilités dans ce pays d’Afrique du Nord en proie au conflit.
« Le président de la Commission de l’UA salue l’acceptation par les parties en Libye d’un cessez-le-feu le 12 janvier, et exprime son espoir que la rencontre entre les parties à Moscou en Russie conduise à une cessation permanente des hostilités », indique un communiqué publié lundi par l’UA.
Le président de la Commission de l’UA a également appelé les parties « à assurer des couloirs de passage sûr pour l’aide humanitaire en particulier dans les zones d’Al-Sidra, d’Al-Shok et du quartier de Salahaddin à Tripoli, la capitale du pays ».
M. Faki a également appelé « toutes les parties prenantes à concentrer leurs efforts en vue de la poursuite du processus de paix.
Il a également réaffirmé que l’UA, qui prépare la réunion d’un comité de haut niveau de l’UA sur la Libye prévue plus tard ce mois-ci à Brazzaville, capitale du Congo, « souhaite travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes locales, régionales et internationales pour parvenir à un règlement final et permanent du conflit syrien ».
L’UA, qui a récemment souligné la nécessité d’un processus mené et dirigé par les Libyens vers la création d’un nouvel ordre politique dans ce pays ravagé par le conflit, a également exprimé la semaine dernière sa « vive préoccupation sur la dégradation de la situation en Libye, et sur la poursuite des souffrances du peuple libyen ».
La Libye est plongée dans une guerre civile depuis la chute de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhaffi en 2011.
Plusieurs milices armées de différentes origines ont alors émergé, et elles s’affrontent depuis pour prendre le pouvoir, bien qu’un accord de paix ait été signé entre les parties en conflit le 17 décembre 2015 dans la ville de Skhirat au Maroc.