La croissance des pays d’Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,8% en 2024 selon le FMI
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La croissance des pays d’Afrique subsaharienne devrait passer de 3,4% en 2023 à 3,8% en 2024, puis s’établir à 5% en 2025, a déclaré lundi Luc Eyraud, directeur des études régionales au Fonds Monétaire International (FMI).
Lors d’une conférence organisée au siège du ministère ivoirien des Finances, ce responsable a fait un point sur les prévisions de son institution pour les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne dans les années à venir.
D’après lui, près des deux tiers des pays concernés de cette région devraient s’attendre à une croissance en hausse, dont le Niger, qui devrait enregistrer cette année la croissance la plus importante en Afrique subsaharienne.
En effet, l’institution prévoit que son Produit Intérieur Brut (PIB) réel pourrait atteindre 10,4% au terme de l’année 2024, ce qui s’explique notamment par ses revenus de l’exploitation de pétrole.
Concernant la décision du Niger, du Mali et du Burkina Faso, membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), de se retirer de la CEDEAO, M. Eyraud a estimé que l’impact était pour l’instant limité.
« Les pays de l’AES ont décidé de quitter la CEDEAO, mais pas l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Leur départ de la CEDEAO soulève les questions de l’incertitude et de la perception des investisseurs qui peuvent avoir du mal à faire la distinction entre la zone commerciale d’échanges qu’est la CEDEAO et la zone de monnaie unique qu’est l’UEMOA. Il y aura une perturbation des échanges et des perturbations moins importantes sur les flux des individus », relève-t-il.
Soulignant que le FMI était pour l’intégration, il a par ailleurs signalé qu’après dix ans d’augmentation continue, la dette de l’Afrique subsaharienne s’était stabilisée à 60% du PIB et devrait suivre une tendance baissière, grâce à la reprise économique mondiale constatée et les sérieuses politiques d’ajustements budgétaires menées par les pays de la région.
M. Eyraud a expliqué que ces politiques avaient, entre autres, permis de ramener le taux médian de l’inflation de presque 10% en novembre 2022 à environ 6% en février 2024 dans la zone.
Partageant son expertise, il a estimé que la Côte d’Ivoire avait un potentiel de croissance élevé dans la région. « De 6,2% l’année dernière, le PIB réel de la Côte d’Ivoire devrait s’établir à 6,5% cette année, tiré par son agriculture et les revenus des trois cycles d’exploitation du champ gazier et pétrolier Baleine », observe-t-il.
« Toutefois, il faut que la Côte d’Ivoire améliore sa résilience, en se dotant d’outils et de politiques de résilience climatique. La dette ivoirienne, représentant 57% de son PIB à fin 2023, est à risque modéré et la Côte d’Ivoire a émis, en janvier dernier, deux Eurobonds, d’une valeur de 2,6 milliards de dollars américains, pour équilibrer ses ratios de liquidité et de solvabilité. Son ratio d’endettement devrait descendre pour représenter 53% de son PIB, d’ici 2027 », conclut-il.
Pour rappel, en 2023, le changement climatique a impacté la Côte d’Ivoire à hauteur de 0,4% de son PIB. Le pays bénéficie actuellement du Programme économique et financier (PEF) et de la Facilité de résilience et de durabilité (FRD).
Dans le cadre de ces deux programmes par lesquels le FMI accompagne la Côte d’Ivoire dans ses politiques structurelles, l’institution a octroyé près de cinq milliards de dollars au pays.■
Avec Salomon Albert Ntap.
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