Un élève victime de malaise suite à une punition de son enseignant au Lycée Technique d’Abam
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.La scène qui s’est déroulée dans la localité d’Abam , située à 87 km de la capitale régionale du Sud , Ebolowa a nécessité le déplacement du ministre des enseignements secondaires au chevet de l’élève.
La victime dénommée Ulrich Ateba, inscrit en classe de Première F4 au Lycée Technique d’Abam a été saisi d’un malaise à la suite d’une punition infligée par son enseignant.
Au coeur de la discorde entre l’élève et son enseignant une incompréhension qui va donner lieu à un coup de sang du second cité qui selon les témoins va rouer de coups de poing l’élève .
Transporté à l’hôpital régional d’Ebolowa, l’élève va subir une opération chirurgicale, mais ses jours ne seraient pas en danger ont rassuré les sources hospitalières.
Informé de l’incident, le ministre des enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga a rendu une visite de réconfort à l’élève et saisi une fois de plus l’occasion pour condamner la violence sous toutes ses formes en milieu scolaire.
L’incident du Lycée Technique d’Abam met en exergue le cas des violences des enseignants contre les élèves. Selon un rapport de U-report, au Cameroun ces types de violences sont dans la majorité des cas physique donnant lieu au cynisme, aux remarques désobligeantes ou dégradantes.
Les enseignants dans la plupart des cas utilisent le fouet pour se faire entendre et surtout pour se faire comprendre poursuit le rapport.
Bien que la violence physique envers les élèves soit désormais interdite, on constate qu’il y a toujours des enseignants qui se croient autorisés à corriger les enfants parfois même avec l’accord de leurs parents renseigne le rapport.
La dernière année scolaire a été marquée par plusieurs actes d’agression mettant aux prises enseignants et élèves. Le cas d’un enseignant de mathématiques poignardé à trois reprises par l’un de ses élèves à Nkolbisson, chef lieu du 7eme arrondissement de Yaoundé avait laissé sans voix l’opinion publique.