Peur dans la cité : Les habitants du quartier Ahala désabusés par la montée des agressions.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Un vent d’insécurité souffle au quartier. Ahala semant la panique chez les habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer.
C’est la découverte du corps sans vie d’une femme mère de deux enfants qui a créé la psychose dans ce quartier situé à la sortie Sud de Yaoundé. Quelques jours avant un pasteur s’est fais tué toujours dans le même quartier.
Depuis lors , la sérénité n’est plus au rendez-vous ici. » A partir de 18 h on commence à agresser les gens » renseigne une habitante du quartier.
Des interrogations fusent dans les têtes des riverains afin de connaître et mettre la main sur les responsables de ses actes d’agressions. Ici c’est chacun qui y va de son interprétation.
Pour Yvonne qui tient un atelier de couture dans le quartier »c’est la multiplication des maisons abandonnées qui attirent les malfrats qui s’y réfugient ».
Une situation incompréhensible pour Clarisse qui se désole de l’inaction de la la police qui tient ici un poste: »c’est comme ci notre sécurité n’est pas dans leur programme ».
Au poste de police, le responsable qui n’a pas répondu à nos questions à expliqué officieusement que les enquêtes sont en cours.
Dans ses circonstances les habitants du quartier Ahala ont développé chacun des nouveaux réflexes.
Armand Beka propriétaire d’une alimentation précise »Depuis ce vent d’agressions je ferme un peu plus tôt pour éviter d’être une prochaine victime », idem pour Yvette qui braise du poisson en bordure de route » je suis obligée d’arriver un peu plus tôt afin de rentrer aussi tôt ».