Le Cameroun : l’urgence d’une repentance nationale
La prescription est de l’Éternel, selon la Servante de Dieu camerounaise Marie Félicité Ahang. Une injonction qui interpelle toutes les catégories de la société camerounaise et donc le culte du dimanche 17 novembre 2024, au Musée national de Yaoundé sera le point culminant. A l’occasion » nous allons par une repentance sincère ,saisir la perche que le Seigneur nous tend et revenir à Lui » a-t-elle souligné dans une interview qu’elle a accordé moins d’un mois avant cet événement, au correspondant de Le Journal Chrétien à Yaoundé au Cameroun.
Servante de l’Eternel vous portez un fardeau que le Seigneur a mis dans votre cœur et qui concerne la repentance de L’église et aujourd’hui du pays. Avant d’en parler avec plus de détails, peut-on avoir une idée de votre parcours dans le Seigneur ?
Je suis arrivée au Seigneur depuis l’adolescence. J’étais au Lycée quand j’ai fait la rencontre de l’Eglise Frontières Globales et le GEBEEC au sein duquel j’ai longtemps évolue. Par la suite j’ai rejoint la CMC du frère Zach de regretté mémoire. En réalité la crainte de Dieu est quelque chose qui m’a été inculquée dès ma cellule familiale et j’ai continué dans cette voie là, fascinée par Lui et par la volonté de le connaître. Puis viendra ma rencontre avec le mouvement de réveil et c’est là d’ailleurs le début de la vision.
Somme toute je me suis laissée entrainer , convaincue de l’importance d’une telle atmosphère du Saint Esprit sans laquelle il n’ y a pas de transformation des hommes , de la société et même de notre pays. C’est quelque chose que je nourrissais dans le cœur et je priais pour ça. Cela va faire 33 ans et j’en parlais autour du moi surtout qu’on m’avait raconté l’histoire d’une boule de feu qui était tombé au Cameroun, vision d’un prochain réveil des Nations depuis notre pays.
Cela a renforcé et augmenté ma soif, jusqu’au jour où le Seigneur va de façon audible me parler . Je ne savais pas qu’il m’interpellait . Dans mon esprit, je me disais qu’il enverrait quelqu’un ou un homme de Dieu connu pour servir d’instrument à ce réveil. Au fil du temps, en étudiant le réveil, ses effets et me tenant toujours à la brèche, va poindre le message de repentance étroitement lié au réveil. Il m’a fallu du temps pour comprendre que c’était là l’appel de Dieu pour moi, du temps aussi pour prier, pour me laisser enseigner par le Saint Esprit.
En effet au sujet de la repentance, le Seigneur m’en a parlé au cours des années 2010/2011, mais ce n’est qu’en 2020 qu’on va s’y lancer à proprement dit.
L’objet de notre échange concerne l’appel à la repentance nationale prescrite par le Seigneur à tous les camerounais. Qui concrètement est concerné ?
Quant on parle de Nation tout le monde est concerné. Depuis le Président de la République jusqu’au dernier né du pays. À Ninive on n’a pas choisi les gens. Il arrive que le Seigneur parle à une catégorie de personnes : les dirigeants, les serviteurs de Dieu, aux pères, aux enfants. Mais pour le cas d’espèce, il parle à tout le monde au sein de la Nation. Qu’on soient jeunes, hommes ou femmes, élevés en dignité ou non, toutes les églises , toutes les familles nous sommes concernés. Dieu nous considère comme une Nation impie malgré tous les mouvements et tout notre déploiement. Cela ne convient pas à son cœur à Lui. C’est donc là un acte d’amour lorsqu’il nous demande de changer.
Justement vous parlez de repentance au niveau de toutes les sphères de la société. Qu’est-ce que Dieu reproche aux Camerounais ?
Cela concerne notre système de pensée, de comportement qui ne correspond pas à son système qu’Il a établi. Il est écrit que « tu aimeras Dieu de tout ton cœur ». Il s’agit là du premier commandement, Jésus-Christ parlera même du plus grand. Cela suppose la soumission à Dieu selon sa volonté à Lui. Est-ce que, ce que nous faisons correspond à la volonté de Dieu? Nous portons toutes sortes de péchés. Notre Nation a longtemps porté la renommée de pays le plus corrompu. Cet état de chose commence d’abord dans le cœur. Alors un cœur qui n’est pas droit et juste peut-il communier ou aimer Dieu ? Or l’amour de Dieu consiste à mettre en pratique ses commandements. Y’a-t-il de l’amour dans notre Nation ? On s’insulte dans les rues, on n’est intolérant, orgueilleux, enclin à la critique et puis nous nous faisons la guerre. Le grand banditisme qui sévit, les divorces , les adultères. La liste est loin d’être exhaustive et illustre d’une vie de péché . Peut-être que je n’ai pas tout mentionné mais Dieu voit tout, c’est pourquoi Il n’est pas fière. Mais il nous tend la perche en nous donnant l’occasion de revenir à Lui.
Dans le passé , plusieurs initiatives appelant à la repentance ont été organisées dans notre Nation. Si aujourd’hui Dieu interpelle de nouveau notre Nation, est-ce à dire que nos repentances passées n’ont pas été agréés par ses soins au point d’en joindre une nouvelle ?
Dieu n’est pas satisfait et l’homme ne peut pas tromper Dieu. Il ne s’agit pas non plus d’un rituel que le Seigneur veut instituer chaque temps. C’est vrai maintenant que la repentance c’est tout une vie . Chaque personne doit avoir la conscience que nous sommes loin de Dieu, que nous le mettons en colère et vouloir se réconcilier avec Lui. Donc il ne s’agit pas de se repentir ce seul jour qui revêt en réalité une symbolique. Bien plus , deux valent mieux qu’un. Si l’église ou quelques pasteurs demandent pardon dans leurs coins , cela n’aura pas le même impact que lorsque c’est l’ensemble de la Nation qui le fait. Il faudrait que les gens soient informés de la situation car l’évangile c’est parler. JÉSUS-CHRIST lui-même allait partout appelant à la repentance. Avant lui Jean Baptiste l’a fait et avant ce dernier d’autres l’on fait dans l’ancien testament.
Le cas de Malachie est assez intéressant. Dieu reproche à la Nation de mal se comporter à son égard engageant les chefs des peuples de l’époque à prendre sur eux de fermer pour un temps l’église afin qu’il y ait une véritable prise de conscience. Vous » m’honorez du bout de lèvres » s’indigne -t-il . Pour dire que l’histoire de la relation entre l’homme et Dieu est entachée de désobéissance de la part de l’homme. C’est d’ailleurs le cas dès le jardin d’Eden où le diable a convaincu autrement l’humanité. Mais il y a une rétribution , c’est la mort. Si donc Dieu insiste, cela signifie que notre repentance n’a pas encore été faite de la bonne manière. Cela nous interpelle aussi à nous unir afin de demander pardon pour les péchés des uns les autres car nous sommes une Nation… ( A suivre..)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.