Insécurité : Un hôpital attaqué par les malfaiteurs dans la région du Nord Ouest
L’attaque s’est produite à l’hôpital du district de Fonfuka , localité située dans le département de Boyo dans la zone anglophone.
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L’attaque s’est déroulée selon les témoignages concordants dans la nuit du Jeudi 08 Septembre 2022. Après avoir saccagé la pharmacie du Centre de Santé, les malfaiteurs visiblement armés se seraient livrés à diverses scènes de pillages et de vols même dans le voisinage de l’hôpital.
Parmi leur cible, un pasteur qu’ils ont pris en otage et d’autres personnes dont l’identité n’a pas été précisé ont indiqué les mêmes sources.
» Pasteur Stanley et d’autres personnes ont été emmenés par les malfaiteurs vers une destination inconnue » ont confirmé plusieurs témoins.
D’après certaines sources, les malfaiteurs ont profité de la négligence de la garde de l’hôpital » profondément endormie au moment de l’attaque » et de la sortie des eaux sur le parcours qui mène à l’hôpital de district » empêchant ainsi l’intervention des forces de sécurité ».
Simple attaque de personnes mal intentionnées ou attaque menées par les séparatistes ? Pour l’heure l’on n’en sais pas plus.
Le milices séparatistes anglophones qui réclament la sécession avec le Cameroun sont passées maîtres dans des attaques contre les unités de santé présentes dans ses zones.
En février 2019, quatre personnes avaient trouvé la mort et un hôpital incendié dans la localité de Kumba située à 70 Km de la capitale régionale , Buea dans la région du Sud Ouest en proie elle aussi au conflit armé débuté en fin 2017.
Toujours dans la même région, c’était au tour de l’hôpital de district de Mamfe de disparaitre sous les flammes des sécessionnistes lourdement armés dans la nuit du 09 Juin 2022. »Les amba boys » avaient demandé au personnel de l’hôpital et aux patients de libérer les lieux avant de mettre le feu dans tout le bâtiment.
Les centres de santé sont des cibles privilégiées par les combattants séparatistes dans ce conflit qui les oppose aux forces de défense et de sécurité camerounaises. Des attaques dénoncées par les organisations nationales et internationales présentes sur le terrain.