Grève des enseignants : les passes d’armes entre Minatd et collectifs d’enseignants reprennent de plus bel
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, le ministre de l’administration territoriale a instruit ses collaborateurs à l’interpellation des » pseudo-representants et adhérents des mouvements OTS – OTA » . Une sortie pas du tout appréciée par les principaux concernés.
Pour justifier cette opération le ministre Paul Atanga Nji a déploré que » les mouvements OTS et OTA disposent d’une centaine de représentants. Ce qui confirme le caractère illégal couplé au fait que le gouvernement se retrouve confronté chaque fois à de nouveaux interlocuteurs avec des revendications additionnelles ».
Par ailleurs » certains enseignants qui se réclament des mouvements OTS et OTA ont été surpris en pleine réunion avec des responsables des partis politiques et des ONG. L’objet des échanges n’avait aucun rapport avec le doléances des enseignants, plutôt des projets politiques à caractère insurrectionnel » a expliqué le ministre.
Enfin, le ministre de l’administration territoriale a souligné que »les mesures prescrites par le Chef d’État sont déjà persceptibles pour de nombreux enseignants à travers les mois de Mars et d’Avril ».
En réponse , les mouvements » OTS et OTA » ont dans un communiqué rendu public hier sur leur page Facebook » dénoncés » la sortie du ministre Atanga Nji et réitérés que » leurs revendications sont légales et légitimes » et ont affirmé » qu’ils ne sont pas des maquisards ni des personnes cachées ».
Au sujet des menaces d’arrestations brandies à leur encontre, il s’agirait pour les collectifs d’enseignants » d’une énième atteinte aux droits des enseignants et au droit de grève. Une situation qui » conduirait à aucune activité scolaire et pédagogique » ont prévenu les deux collectifs.
A cet effet le collectif des enseignants a promis » ne pas reculer devant les intimidations du gouvernement ».
La semaine dernière, le ministre de l’enseignement secondaire, Pauline Nalova Lyonga avait exigé sur instruction du Premier Ministre que les responsables des établissements de cet ordre d’enseignement lui fassent parvenir les listes et les noms des enseignants absents de leurs postes de travail.