Grève des enseignants : le ministre de l’enseignement secondaire hausse le ton
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Dans un communiqué elle a demandé aux délégués régionaux de son département ministériel » d’acheminer les dossiers des personnes indisciplinées dans les services des gouverneurs en vue de l’organisation des conseils de discipline ».
Une décision qui montre que le gouvernement a opté pour la repression cette fois-ci.
Dans son communiqué Nalova Lyonga a dénoncé » les obligations » que » quelques personnels » de son département ministériel ont violé » au cours du premier trimestre de l’année 2021/2022.
Il s’agit notamment » de l’obligation de servir et de se consacrer au service », » de l’obligation d’obéissance » et » de l’obligation de réserve » a indiqué le ministre.
C’est dans l’optique » de remédier à cette situation » que » ces mesures disciplinaires » sont prises, sur instruction du » Premier Ministre, Chef du Gouvernement » a expliqué Nalova Lyonga.
A cet effet, le ministre de l’éducation secondaire a rappellé aux chefs d’établissements et autres supérieurs hiérarchiques de se » servir systématique des demandes d’explication aux personnels qui se distinguent par des comportements répréhensibles ».
Réagissant à la sortie de leur ministre de tutelle, les enseignants n’ont pas caché leur indignation.
Pour Alain Taleu » le ministre ferait mieux d’appliquer notre statut particulier et qu’elle cesse les invectives ».
»Rien que des obligations mais pas de droits depuis 10 ans . Elle aime mettre le feu, elle va récolter » a prévenu Disantana Lissouck .
» C’est la phase que moi j’attendais . Je crois qu’il faille sortir l’arme la plus cruelle qu’un enseignant n’a jamais utilisée » a estimé Joseph Gouet ll.
Le collectif OTS avait prévenu que si sept de ses exigences faites au gouvernement n’étaient pas satisfaites, elle relancerait la grève dès la reprise de troisième trimestre.
Le collectif est passé depuis à l’action renforçant les doutes quant au bon déroulement de la session d’examens officiels de l’année scolaire en cours.