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Enfants de la rue à Yaoundé : Le défi d’un quotidien toujours difficile

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Ce mardi 12 Avril 2022, le Cameroun se joint au reste de la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale des enfants de la rue. Loin des festivités qui seront organisées à l’occasion, les principaux concernés continuent au quotidien dans les rues à tirer le diable par la queue.

Bouteille de col à la bouche, le regard fuyant, Ahmad 13 ans traîne son corps filiforme au milieu des véhicules. Nous sommes au lieu dit  »Avenue Kennedy » dans le centre ville de Yaoundé.

D’un pas lent mais rassurant, le jeune garçon qui connait très bien les lieux  essaye de rattraper ses amis de l’autre côté de la route.

Originaire de la région de l’Extrême-Nord du pays, cela fais deux ans qu’il est enfant de la rue à Yaoundé.

Ahmad explique pourquoi il est ce qu’il se retrouve dans la rue  » Je suis venu à Yaoundé avec mon oncle. Mais arrivé Ici, il voulait  me forcer à faire la mendicité . Pourtant quand nous   quittions chez mes parents, il a promis m’inscrire à l’ecole. J’ai fuis la maison et me suis retrouvé ici »

Dans la rue, il y a des codes et Ahmad a dû les apprendre rapidement afin de s’en sortir  »il y a des groupes ici et chacun ne marche qu’avec les membres de son groupe pour éviter d’avoir des problèmes » nous précise-t-il.

Au coeur de cette jungle d’un autre genre, il faut trouver à manger. Une équation pas toujours facile à résoudre.

« C’est pas facile de trouver à manger ici. Parfois je vais chez les femmes qui vendent la nourriture et je lave les assiettes contre un plat de nourriture. Quand ce n’est possible, je demande aux passants à pieds ou ceux qui sont dans leurs voitures » Indique-t-il.

Pas le temps de continuer à causer avec nous. Il est presque midi et le chef de bande a trouvé pour eux de quoi manger. Il ne faut pas rater l’opportunité. Le jeune homme manque un peu  de se faire renverser par un véhicule alors qu’il va pointé au coin manger.

Nous le retrouvons quelques temps plus tard enfui dans les cartons et emporté par le sommeil.

Le chef de bande nous fais comprendre que  »la nuit dernière ils n’ont pas dormi » . »Il y a eu une bagarre avec une autre bande »  .

C’est aussi le visage dangereux de la vie dans la rue. Livrés à eux-mêmes dans la torpeur de la nuit et surtout en cette saison pluvieuse, il faut  » tout le temps changer le lieu où on va dormir » nous confie un autre enfant de la rue.

Sans aucune défense et à la merci du premier venu, ses enfants de la rue sont parfois victimes de certains abus.

Âgé de 16 ans Hassan dans la rue depuis l’âge de 10 ans , nous parle d’une mésaventure qui a failli lui coûter la vie au lieu dit carrefour intendance :  » Deux hommes sur une moto voulaient à tout prix que je les suivent. Ils m’ont même proposé de l’argent. Quand j’ai refusé, ils ont commencé à me poursuivre » » se rappelle-t-il.

Loin de leurs familles qui ignorent pour l’essentiel leur situation, certains disent « vouloir rentrer auprès des leurs » mais faute de moyens, ils sont comme coincés dans les rues de Yaoundé.

En attendant, ils continuent à fendre les rues de la cité dégageant la crainte chez les passants et s’exposant eux mêmes à tous les dangers.

Selon les derniers chiffres du ministère des affaires sociales , on estimait à 441 le nombre des enfants de la rue dans les villes de Yaoundé, Douala Bafoussam, Buea, Maroua et N’gaoundere en 2019.

 

 

 

 

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