Éducation au Cameroun :Le mouvement on n’a trop souffert (OTS) annonce la suspension « provisoire » de la grève et la reprise des cours ce jour.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.C’est ce qu’ont indiqué les enseignants dans un communiqué rendu public ce weekend.
Le mouvement dans son communiqué à expliqué » appelé à la suspension provisoire de la grève » après avoir obtenu du gouvernement de proposer » un nouveau calendrier d’apurement de la dette des enseignants »
Ceci en réaction de leur insatisfaction quand à l’étendue du temps d’apurement et l’omission des revendications structurels contenues dans les premières mesures prises par le Chef d’État à renseigné le communiqué.
Le collectif a déclaré avoir adressé en date du 18 mars dernier une lettre au Président de la République dans laquelle, il a proposé aux autorités » un calendrier d’apurement jugé raisonnable ».
Fort de tous ses précédents, le Mouvement a déclaré » décidé faire confiance à la bonne foi du gouvernement » et » appelé à reprendre » les cours ce jour, afin a -t-il précisé » de sauver l’école et d’éviter une année blanche ».
Pour autant, la lutte ne s’arrête pas et sur le terrain le collectif a instruit les enseignants » à être attentifs et mobilisés, à participer au sondage de vérification qu’il entend mettre sur pied » concernant » les mesures déjà prises par le gouvernement ».
Des mesures a espéré le collectif des enseignants qui « seront rendues effectives ainsi que leur calendrier pris au plutôt en considération ».
Des dispositions qui, s’ils ne connaissaient pas « une évolution signicative » auront pour conséquence la reprise de la grève » éventuellement à la rentrée du troisième trimestre 2022″ a menacé le mouvement.
Lancé en février dernier par un collectif d’enseignants du secondaire, le mouvement on a trop souffert (OTS) avait appelé à l’opération »craie morte » dans tous les établissements secondaires public. Un mot d’ordre de grève qui s’est étendu sur près de quatre semaines sur toute l’étendue du territoire camerounais.