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Des sanctions désormais appliquées contre les discours de haine

 

Le discours de haine et tribal continue à se propager au Cameroun. Les médias classiques et réseaux sociaux sont les lieux par excellence où ils sont tenus.Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji rappelle par voie de communiqué ce 22 Mai 2023 les sanctions encourues par les adeptes de ces comportements.

Le gouvernement continue à tirer la sonnette d’alarme sur les propos visant à dévaloriser d’autres ethnies et tribus. Néanmoins, après la phase de sensibilisation l’heure est à la repression. Le Ministre en charge de l’administration territoriale Paul Atanga Nji annonce désormais l’application stricte des dispositions de la loi qui punissent les auteurs de ces discours. Cette sortie intervient six jours après un point de presse conjoint donné à Yaoundé par ce membre du gouvernement; son homologue de la communication et le président de la commission nationale de la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Le point d’orgue de cette communication qui se tenait à la veille de la fête de l’unité nationale était la sensibilisation des camerounais aux méfaits des discours dévalorisant d’autres tribus.
Paul Atanga Nji; René Emmanuel Sadi, ministre de la communication et Peter Mafany Mussongue de la commission nationale de la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme ont encouragé les camerounais à militer pour un discours qui promeut le vivre ensemble.
Seulement ,le mal semble être plus profond et nécessite des mesures drastiques. La communication du Ministre de l’administration territoriale vient ainsi sonner la fin de la récréation. Ceci dit, ces  discours qui encouragent les répliques identitaires seront confrontés aux dispositions de l’article 77 de la loi du 21 décembre 2010 relative à la cyber sécurité et à la criminalité au Cameroun et l’article 241 de la loi du 24 décembre 2019 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de 2016 qui repriment l’outrage à la tribu ou à l’ethnie. En clair, sera puni d’un emprisonnement allant d’un an à  deux ans et d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 millions de francs cfa celui qui par quelques moyens que ce soit prononce des discours de haine et incitations à la violence contre des personnes en raison de leur appartenance tribale, ethnique . La sanction est doublée et les circonstances ne sont pas atténuantes lorsque l’auteur du discours de haine est un fonctionnaire ;un responsable de formation politique; de médias ;d’une organisation Non Gouvernemental ou d’une institution religieuse .
l’étau se resserre donc pour les disciples des propos de haine; de xénophobie et autres visant la stigmatisation de certains groupes ethniques.

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