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Cameroun: le Roi des Bamouns, le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya est décédé à 83 ans dans un hôpital parisien

Evacué il y a quelques jours pour des raisons de santé, Ibrahim Mbombo Njoya, le 19ème roi de la dynastie Bamoun a rendu l’âme dans la capitale française.

Douze jours après cette évacuation sanitaire, la triste nouvelle est tombée le lundi 27 septembre 2021 comme un couperet. Le sénateur Ibrahim Mbombo Njoya avait d’abord été hospitalisé au Centre des urgences de Yaoundé lorsque son état de santé s’est détérioré alors qu’il se trouvait dans son palais à Foumban, dans la Région de l’Ouest.

Il a connu une longue carrière politique et administrative avant de succéder à son père au trône en 1992.

Après ses études supérieures à l’Institut d’Etudes Administratives Africain de Dakar, d’où il sort diplômé du deuxième degré, le futur roi sera de 1958 à 1960, Attaché au Cabinet du Haut-commissaire de la République française au Cameroun. Par la suite, Chef de Cabinet du Secrétaire d’Etat à la Présidence chargé de l’Information, Chef de Cabinet du Ministre des Forces Armées, et puis Directeur de Cabinet du Ministre des Forces armées. En 1962, il est nommé Commissaire Général à la Jeunesse, aux Sports et à l’Education populaire. Le 25 mai 1965, il devient Ministre Adjoint de l’Education, de la Jeunesse et de la Culture. Il occupera ce poste pendant cinq ans avant d’être nommé Ambassadeur du Cameroun en Guinée Equatoriale le 31 juillet 1970. Puis de 1974 à 1981, il est Ambassadeur du Cameroun en Egypte.

Le 4 décembre 1981, il revient au gouvernement en qualité de Vice-ministre des Affaires Etrangères. Le 7 janvier 1982, il est nommé Ministre de la Jeunesse et des Sports. Ensuite, du 21 novembre 1986 au 16 mai 1988, il est Ministre de l’Information et de la Culture. Puis du 16 mai 1988 au 7 septembre 1990, il est Ministre de l’Administration Territoriale. Redevenu Ministre de la Jeunesse et des Sports dès le 7 septembre 1990, Ibrahim Mbombo Njoya assumera, par la suite, les fonctions de Ministre Délégué à la Présidence chargé des Relations avec les Assemblées à partir du 9 avril 1992.

En 1992, sa vie bascule avec le décès de son père Seidou Njimouluh Njoya. Il lui succède au trône du sultanat Bamoun. Il devient ainsi roi de cette importante chefferie traditionnelle, l’une des plus anciennes et puissantes du Cameroun, qui compte en son sein une population de près de 2 millions d’âmes. Le début d’un règne de 29 ans.

Précédemment, membre du Comité central et du Bureau politique de l’UNC, il assumait par ailleurs les mêmes fonctions au sein du RDPC depuis sa création. Il a été également PCA de l’Office de Radiodiffusion-télévision camerounaise du 29 janvier 1988 au 12 janvier 1989.

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