Cameroun: la Commission des droits de l’homme demande plus d’engagement à l’État pour la prise en charge des personnes âgées
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Selon la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), près de 1,2 million des personnes de 3ème âge vivent dans les conditions de vie difficile car la prise en charge leur accordée par le pays à est insuffisante par rapport à celle apportée aux autres groupes vulnérables de la société.
Dans le cadre de la 32ème édition de la journée internationale des droits des personnes âgées célébrée le 1er octobre de chaque année, la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) a plaidé pour l’amélioration de leur prise en charge par le gouvernement.
« L’écrasante majorité des personnes âgées qui évoluent ou ont évolué dans le secteur informel ne bénéficient pas de pension vieillesse, et font généralement l’objet de discriminations, de violences et d’abus de toutes sortes par les populations à cause de leur âge avancé », peut-on lire dans une déclaration publiée à cette occasion.
Placée sous le thème « L’équité numérique pour tous les âges », la célébration met l’accent sur la nécessité de fournir aux personnes âgées un accès significatif au monde des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Dans ce contexte marqué par la Covid-19 qui rend les personnes de 3ème âge, CDHC encourage les pouvoirs publics à créer des cadres propices à les adapter aux TIC pour une société inclusive. Elle recommande, par ailleurs, aux pouvoirs publics de prendre des mesures exceptionnelles tendant à la prise en charge gratuite des patients âgés présentant des maladies chroniques préexistantes (hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète, maladies hépatiques, maladies respiratoires, etc.).
Enfin la CDHC insiste sur la nécessité de prendre en compte les droits des personnes âgées dans le processus en cours de mise à jour du plateau technique des formations hospitalières au Cameroun. Et milite pour le soutien de leur résilience à la pandémie de Covid-19 par une facilité d’accès aux infrastructures de santé et aux soins de base en vue de limiter son impact négatif sur ce groupe particulièrement vulnérable.