Appel à la grève au Cameroun : le ministre des Transports Jean Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ joue la concertation
Sous fond d’une menace de grève ,le ministre des Transports Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ a rencontré ce jour les différents acteurs du secteur.
En ligne de mire les « 14 malaises » recensés par les transporteurs routiers de marchandises du Cameroun et contenues dans une lettre qu’ils ont adressé au Président de la République.
Au coeur de ses malaises, le défaut de signature du contrat type de transport des produits pétroliers. Censé revaloriser les prix en tenant compte de la délicatesse des produits transportés, son texte renseigne les sources syndicales n’est pas toujours signé après les négociations achevées eno2019. Nous avons demandé à la CSPH (Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures) , elle nous a dit que le texte est prêt. Qu’il a même est déjà été traduit mais qu’il est au niveau du Premier ministère » se désole Raymond Moungang, Président de la région littoral du Syndicat des transporteurs routiers du Cameroun.
Autre malaise décrié par les transporteurs des marchandises, la cherté des pièces détachées. » Sur ces dernières années, la baisse des prix s’est généralisée au détriment des transporteurs. Les prix des pièces détachées et des camions n’ont fait que grimper » explique Raymond Moungang. Pour lui » le transport des marchandises est l’un des parents pauvres de la filière »
La colère des transporteurs est entretenue aussi par la multiplication des postes de contrôle sur les axes routiers.
En cause explique les syndicats » les équipes des forces de l’ordre aux missions questionnables par endroit ». Oumarou Sahobou, Président du Syndicat national des chauffeurs du Cameroun explique : » On vous demande des pièces, vous avez toutes les pièces mais si tu ne déposes pas de l’argent, on te dit que tu manques de respect aux autorités »
La correspondance cosignée par une dizaine d’organisations socio professionnelles du secteur des transports s’est attardée aussi sur le problème des balises GPS dont l’absence » entraîne des pertes en temps et en argent » selon les syndicats et sur les problématiques de la multiplication des postes de pesage et la fluctuation récurrente des masses des camions « même entre deux postes différents d’une ville » s’étonne les transporteurs.
La rencontre de ce jour est crucial quant au maintien au nom de la grève annoncée pour lundi 28 mars 2022.
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