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Afrique du Sud: Oscar Pistorius en liberté conditionnelle 11 ans après le meurtre de sa compagne

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L’ancien athlète paralympique sud-africain Oscar Pistorius a été remis en liberté conditionnelle vendredi, près de 11 ans après le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, a annoncé le département des services correctionnels.

Oscar Pistorius, surnommé « Blade Runner » en raison de ses prothèses en fibre de carbone, a tiré à plusieurs reprises sur le mannequin de 29 ans à travers la porte d’une salle de bain le jour de la Saint-Valentin en 2013.

Il a affirmé à de nombreuses reprises avoir pris Reeva Steenkamp pour un intrus et fait appel plusieurs fois de sa condamnation.

L’ancien athlète, aujourd’hui âgé de 37 ans, a passé sept mois en résidence surveillée avant d’être condamné pour meurtre puis environ huit ans et demi en prison. En novembre, une commission de libération conditionnelle a décidé qu’il pouvait être relâché après avoir purgé plus de la moitié de sa peine.

Dans une déclaration partagée par l’avocat de la famille de Reeva Steenkamp vendredi, June, sa mère, a déclaré : « Il ne peut y avoir de justice si l’être aimé ne revient jamais, et aucune peine purgée ne ramènera Reeva ».

Il sera suivi par un agent de probation jusqu’à l’expiration de sa peine en décembre 2029, et Oscar Pistorius devra l’informer s’il cherche un emploi ou s’il change d’adresse.

La famille Steenkamp a indiqué qu’il était également tenu de poursuivre une thérapie sur la gestion de la colère et d’assister à des séances sur la violence sexiste dans le cadre des conditions de sa libération conditionnelle.

Selon June Steenkamp, ces conditions envoient un message clair selon lequel la violence sexiste est prise au sérieux.

D’après les médias locaux, Oscar Pistorius devrait résider au domicile de son oncle Arnold Pistorius, dans une banlieue aisée de Pretoria.

Les Sud-Africains ont réagi de manière mitigée à sa libération, certains estimant qu’il avait purgé sa peine, tandis que d’autres considèrent que sa sanction est trop clémente.

« Il a payé sa dette. Laissons-le reconstruire sa vie », a commenté un habitant à des journalistes rassemblés devant la maison de son oncle vendredi matin.

 

(Reportage Bhargav Acharya, Shafiek Tassiem, Siphiwe Sibeko, Siyabonga Sishi et Thando Hlophe, rédigé par Anait Miridzhanian ; version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)

 

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