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Vives réactions politiques après les propos de Bayrou sur l’immigration

PARIS (Reuters) – Les propos du Premier ministre François Bayrou, qui a évoqué un « sentiment de submersion » face à l’immigration, faisaient vivement réagir mardi au sein de la classe politique française, la gauche dénonçant des déclarations « choquantes » quand l’extrême-droite dit attendre des actes.

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Lors d’une interview de deux heures lundi soir sur LCI, le chef du gouvernement a estimé que le sujet de l’immigration était avant tout une affaire de « proportion ».

« Dès l’instant que vous avez le sentiment d’une submersion, de ne plus reconnaître votre pays, les modes de vie ou la culture, dès cet instant-là vous avez rejet », a-t-il déclaré, estimant qu’en France, « on s’en approche ».

Sur Franceinfo, la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain a dénoncé mardi des propos « honteux ». « Ça m’a extrêmement choqué qu’un Premier ministre utilise le terme de ‘submersion migratoire’ et vienne l’accréditer », a-t-elle dit.

Même émoi du côté de la France insoumise (LFI), où le coordinateur du parti Manuel Bompard a dit trouver les propos « extrêmement choquants » quand la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, les a jugés « totalement faux ».

« Ça ne correspond à aucune réalité, il n’y a pas de submersion migratoire en France », a-t-elle dit sur franceinfo, évoquant des « mots de l’extrême-droite ».

Au Rassemblement national, le vice-président du parti Sébastien Chenu, s’est félicité sur France inter d’avoir « gagné la bataille idéologique » tout en déplorant une prise de conscience non suivie d’actes.

« Sur l’immigration, le Premier ministre doit être conscient que ce qu’on attend de lui, ce sont des actes. Pour l’instant, on a beaucoup de constats et très peu d’actes », a commenté la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen devant la presse à l’Assemblée nationale.

Dans le camp présidentiel, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet n’a pas caché son malaise après les propos de François Bayrou.

« Je n’aurais jamais tenu ces propos et ils me gênent », a-t-elle dit sur BFMTV/RMC.

La polémique s’est invitée mardi dans la session de questions-réponses au gouvernement dans l’hémicycle du Palais-Bourbon.

« Mr le Premier ministre, je vous demande d’être clair, maintenez vous ce mot de submersion ? », a interrogé le chef de file des députés du Parti socialiste Boris Vallaud.

« Le passage que vous indiquez était fondé sur la situation à Mayotte », s’est défendu François Bayrou. « Quiconque est allé à Mayotte, a parlé avec les habitants de Mayotte, s’est confronté à la situation à Mayotte, et ça n’est pas la seul endroit de France, mesure que le mot de submersion est celui qui est le plus adapté ».

« Ce ne sont pas les mots qui sont choquants, c’est la réalité », a ajouté le Premier ministre.

(Rédigé par Blandine Hénault, édité par Kate Entringer)

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