UE/Commission : Séjourné nommé à la Stratégie industrielle, le Lituanien Kubilius à la Défense
BRUXELLES (Reuters) – La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé mardi avoir nommé le ministre démissionnaire des Affaires étrangères Stéphane Séjourné au poste de Commissaire européen à la Stratégie industrielle alors que le Lituanien Andrius Kubilius hérite de la Défense.
La présidente de la Commission européenne a aussi nommé la Finlandaise Henna Virkkunen à la Souveraineté technologique ; l’Estonienne Kaja Kallas hérite de la politique étrangère alors que l’Espagnole Teresa Ribera a été nommée commissaire européenne à la Concurrence.
La Commission européenne, l’organe le plus puissant de l’Union européenne (UE), est chargée de proposer de nouvelles législations et de gérer le budget du bloc. Elle fait aussi office d’autorité de régulation de la concurrence et a le pouvoir de signer des accords commerciaux.
Chacun des 27 Etats membres est représenté par un commissaire mais chaque poste revêt un poids politique différent en fonction du portefeuille attribué.
Les candidats doivent être auditionnés par le Parlement européen qui doit ensuite approuver chaque nomination.
La nomination de Stéphane Séjourné, 39 ans, au poste de commissaire à la Stratégie industrielle constitue un remplacement de dernière minute après la démission surprise lundi de Thierry Breton.
« Je connais très bien Stéphane, nous avons travaillé très bien ensemble au Parlement européen, et je suis convaincu qu’il fera un grand commissaire européen », a déclaré Ursula von der Leyen en conférence de presse.
Le président Emmanuel Macron a proposé le nom du ministre démissionnaire des Affaires étrangères après avoir consulté le Premier ministre Michel Barnier, a ajouté la présidente de la Commission européenne.
L’Elysée avait plaidé pour que la France obtienne un « portefeuille clé » de commissaire européen, « centré sur les enjeux de souveraineté industrielle, technologique et de compétitivité européenne ».
LA COMPÉTITIVITÉ EST LA CLÉ
Ursula von der Leyen a dégagé les principales orientations de la nouvelle Commission européenne : la sécurité, la démocratie et la compétitivité, indispensable pour la transition énergétique et la numérisation.
« Nous voulons créer une économie circulaire, décarbonnée et compétitive pour une transition équitable pour tous », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
Le changement climatique « est la toile de fond de tout ce que nous faisons », a-t-elle ajouté.
Mais par rapport à son premier mandat, « le sujet de la sécurité provoqué par la guerre menée par la Russie en Ukraine, ainsi que celui de la compétitivité » ont eu une importance sur la composition de la nouvelle commission.
Andrius Kubilius, nommé à la Défense dans un rôle nouvellement créé pour faire face au conflit en Ukraine, aura pour objectif principal de renforcer la capacité de production en armement et les capacités militaires de l’UE.
La nouvelle commissaire européenne à la Concurrence, la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, devra pour sa part s’inscrire dans les pas de la Danoise Margrethe Vestager qui, ces dernières années, s’est efforcée de mettre sous pression les géants de la technologie.
Elle devra aussi superviser la position de l’UE sur les subventions étrangères, un autre dossier chaud alors que les entreprises des secteurs des véhicules électriques et de la production énergétique du bloc européen peinent à défendre leur modèle économique face à la compétition venue de l’étranger et notamment de Chine.
L’Allemande Ursula von der Leyen a été reconduite au poste de présidente de la Commission européenne après les élections européennes de cet été.
Les membres de la Commission européenne doivent prendre leurs fonctions d’ici la fin de l’année, quasiment en même temps que le gagnant ou la gagnante de l’élection présidentielle américaine de novembre.
(Reportage bureau de Bruxelles, rédigé par Kate Abnett, Ingrid Melander, Tassilo Hummel, version française Zhifan Liu, édité par Blandine Hénault)
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