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Suspense à Wall Street avant l’inflation, l’Europe au plus haut

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – La prudence domine à Wall Street mercredi avant les chiffres très attendus de l’inflation aux Etats-Unis tandis que les Bourses européennes progressent à mi-séance, des résultats de sociétés biens accueillis les maintenant à des niveaux historiquement élevés.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,07% pour le Dow Jones mais en repli de 0,06% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,21% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,31% à 6.841,17 points vers 10h45 GMT, un nouveau plus haut de près de 21 ans. A Londres, le FTSE 100 prend 0,5% et à Francfort, le Dax avance de 0,1%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,23%, le FTSEurofirst 300 de 0,2% et le Stoxx 600 de 0,15% après avoir inscrit, à 473,37 points, un record absolu pour la huitième séance d’affilée.

Les chiffres des prix à la consommation aux Etats-Unis, qui seront publiés à 12h30 GMT, devraient confirmer que l’inflation américaine reste supérieure à 5% sur un an, ce qui pourrait fournir un nouvel argument aux partisans d’un resserrement dès l’automne de la politique monétaire de la Réserve fédérale.

Le débat sur l’opportunité et le calendrier du « tapering », la diminution progressive des achats d’obligations de la Fed sur les marchés, a déjà été relancé par les bons chiffres de l’emploi publiés vendredi et par des déclarations de deux responsables de la Fed ces derniers jours.

Cette perspective continue d’alimenter la hausse des rendements des emprunts d’Etat, ce qui freine la progression de Wall Street en handicapant notamment les valeurs technologiques.

Sur les marchés actions européens, les résultats de sociétés supérieurs aux attentes continuent parallèlement de favoriser les records: selon les dernières données Refinitiv IBES, les analystes financiers tablent désormais sur un rebond de 148,1% des profits du Stoxx 600 au deuxième trimestre, contre 104,3% attendu au début de la saison des publications.

VALEURS EN EUROPE

Parmi les principaux bénéficiaires de ce mouvement ce mercredi, la banque néerlandaise ABN Amro gagne 4,71% après un rebond supérieur au consensus de son bénéfice net et l’annonce de la reprise de son dividende.

Le distributeur Ahold Delhaize prend quant à lui 2,1% après un résultat d’exploitation trimestriel supérieur aux attentes.

A l’opposé, l’allemand Thyssenkrupp chute de 6,96%, la plus forte baisse du Stoxx 600, après avoir expliqué que la croissance de ses activités sidérurgiques pourrait ralentir.

Dans l’actualité des fusions-acquisitions, Carrefour prend 2,78%, porté par les informations de Reuters selon lesquelles le groupe s’apprête à mettre en vente ses activités à Taïwan pour environ 1,6 milliard d’euros.

Le groupe britannique de cybersécurité Avast gagne 2,89% après l’annonce de son rachat par l’américain NortonLifeLock pour un montant compris entre 8,1 milliards et 8,6 milliards de dollars.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

TAUX

Sans attendre les chiffres de l’inflation américaine, les rendements des bons du Trésor américain sont en hausse pour la sixième séance consécutive, à 1,3692% pour les titres à dix ans, au plus haut depuis le 14 juillet.

Le dix ans américain affiche désormais un rebond de 25 points de base par rapport au plus bas de six mois touché la semaine dernière à 1,127%.

Le marché européen continue de suivre le mouvement, le rendement du Bund allemand à dix ans remontant à -0,445%.

Le taux d’inflation « à cinq ans dans cinq ans », baromètre des anticipations à long terme dans la zone euro, a quant à lui atteint son plus haut niveau depuis le 30 juillet à 1,6939%.

CHANGES Suivant la hausse des rendements des Treasuries, le dollar s’échange au plus haut depuis mars face à un panier de devises de référence (+0,10%}, un mouvement qui ramène l’euro à 1,1710 dollar, non loin de son plus bas niveau de l’année (1,1704 fin mars).

PÉTROLE

Les cours du brut, jusqu’alors hésitants, ont piqué du nez après les informations de CNBC selon lesquelles la Maison blanche va appeler l’Opep et ses alliés à augmenter leur production afin de freiner la hausse des prix à la pompe.

Le Brent abandonne 0,92% à 69,98 et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 1,01% à 67,60 dollars.

L’Energy Information Administration (EIA) a relevé ses prévisions de demande pour les Etats-Unis mais Goldman Sachs a abaissé ses estimations pour la demande en Chine.

(édité par Blandine Hénault)

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