Raffinage: La France sera autosuffisante en gazole en 2035, déclare l’Ufip
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Les raffineries françaises suffiront à répondre aux besoins en gazole du pays en 2035 en raison de la baisse attendue de la consommation de carburants, a estimé jeudi l’Ufip EM (Union française des industries pétrolières énergies et mobilités).
Les importations représentent aujourd’hui environ la moitié de la consommation française de gazole, ce qui s’est traduit par de fortes hausses de prix depuis le début de la guerre en Ukraine, il y a près d’un an, dans la perspective d’un embargo sur les produits pétroliers russes finalement mis en oeuvre début février dans l’Union européenne.
Le gazole représente près des trois quarts de la consommation française de carburants routiers.
« En 2035, du fait de la baisse de la demande globale et de la baisse de demande de gazole (qui) sera encore plus prononcée que celle de sans-plomb, la France sera autosuffisante en gazole (…). On aura un outil de raffinage français qui sera mieux adapté à la demande en France », a déclaré le président de l’Ufip EM, Olivier Gantois, lors d’une conférence de presse
Selon le syndicat professionnel, qui s’appuie sur une étude d’IHS Markit, la demande en produits pétroliers fossiles va baisser de 40% d’ici à 2035, en raison notamment de l’interdiction envisagée à la même échéance des ventes de véhicules légers à moteurs thermiques neufs dans l’Union européenne.
Cette baisse va obliger les raffineurs français à poursuivre l’adaptation de leurs sites, a également souligné l’Ufip EM, qui compte notamment TotalEnergies et Esso parmi ses membres, au moment où un mouvement de grève contre la réforme des retraites perturbe le secteur.
« Cela ne veut pas dire que 40% des raffineries vont fermer, parce qu’une raffinerie peut se transformer, elle peut traiter progressivement moins de pétrole brut mais ne pas le faire instantanément ; une raffinerie peut décider d’exporter une partie de sa production », a déclaré Olivier Gantois.
« On n’est pas capable aujourd’hui de dire si des raffineries vont fermer ou si au contraire (…) elles ne fermeront pas. Les décisions concernant les raffineries seront des décisions de leurs propres propriétaires », a-t-il ajouté.
(Reportage Benjamin Mallet ; édité par Jean-Stéphane Brosse)
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