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Peur de la panne sèche dans le transport de marchandises

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MITRY-MORY, Seine-et-Marne (Reuters) – Avec les difficultés d’approvisionnement des stations-service, Antonio Perreira, chauffeur routier depuis 40 ans, s’est vu confier une nouvelle tâche : celle de faire la queue toute la journée pour remplir les réservoirs des poids-lourd de son entreprise.

Si le mouvement de grève dans les raffineries et les dépôts de carburant de TotalEnergies commence à s’essouffler, les tensions d’approvisionnement sont encore vives sur le territoire, notamment en Île-de-France, où 36% des pompes à essence étaient confrontées à des pénuries mardi, autant pour les particuliers que pour les professionnels des transports.

Au plus fort de cette crise longue de plus de trois semaines, Antonio Perreira pouvait attendre en Île-de-France près de deux heures avant de pouvoir faire un plein.

« Depuis 40 ans que je suis chauffeur, je n’ai jamais connu ça », dit-il à Reuters du haut de son habitacle.

La CGT a appelé la semaine dernière à continuer le mouvement social sur les sites de TotalEnergies en dépit de la signature d’un accord majoritaire sur les salaires entre la direction du groupe pétrolier, la CFDT et la CFE-CGC vendredi.

La situation s’est un peu améliorée en ce début de semaine, en raison de la reprise du travail chez ExxonMobile, des réquisitions ordonnées par le gouvernement et de la libération de stocks stratégiques. Près de 21% des stations connaissaient encore des difficultés mercredi, contre 30% dimanche.

Les salariés de la raffinerie et du dépôt de Donges (Loire-Atlantique) ont décidé de lever la grève ce mercredi, signe que le mouvement commence à perdre de la vigueur.

Pour autant, la situation ne devrait pas revenir à la normale avant la semaine prochaine, a dit mardi sur France Inter, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune.

En Île-de-France, le problème est surtout d’ordre logistique, a précisé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur franceinfo.

JONGLER AU QUOTIDIEN

Les entreprises de transport sont particulièrement touchées par cette crise.

F.D.E. Transports, qui effectue plus de 200 livraisons par jour pour de grands donneurs d’ordres comme DHL, Fedex ou encore Chronopost, doit jongler au quotidien pour assurer ses commandes, explique sa directrice Imen Mehenni.

L’impact financier se mesure en « plusieurs dizaines de milliers d’euros », dit-elle.

Ses chauffeurs routiers font des heures supplémentaires pour assurer le ravitaillement de leur camion. S’ils attendent trop longtemps, ils ne peuvent plus reprendre la route car ils dépasseraient le temps réglementaire de conduite. L’entreprise mandate donc d’autres chauffeurs pour assurer la livraison, ce qui double ses coûts de main d’oeuvre.

Quelques poids-lourd ont subi des pannes sèches sur la route depuis le début de la crise. Et à deux ou trois reprises, l’entreprise n’a pas été en mesure d’honorer des commandes par manque de carburant, précise la directrice.

Pour Imen Mehenni, la situation ne peut pas perdurer car elle risquerait de mettre l’entreprise en grande difficulté. Elle en appelle donc au gouvernement.

« J’espère vraiment qu’un jour le gouvernement se rendra compte que le transport est l’une des activités économiques primordiales qu’il faut soutenir un petit peu, surtout pendant cette période de crise », a-t-elle dit à Reuters.

« Ces jours-ci, on ne cherche pas à s’enrichir, on cherche à se stabiliser, parce que quand on a des centaines de familles sous notre responsabilité, on se bat pour garantir le travail de ces salariés-là », ajoute-t-elle.

A ce stade, l’impact économique de la grève dans le secteur énergétique devrait être faible sur la croissance française du quatrième trimestre 2022, selon Sylvain Bersinger, économiste chez Asteres, interrogé par Reuters.

Les expériences passées montrent qu’une éventuelle perte d’activité liée aux grèves est généralement rattrapée le trimestre suivant, a-t-il ajouté.

(Reportage de Caroline Pailliez, avec Leigh Thomas et Richard Lough, édité par Tangi Salaün)

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