Netanyahu durcit ses critiques contre la France, qui appelle à la désescalade
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JERUSALEM (Reuters) – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé les dirigeants français, britannique et canadien, coupables à ses yeux d’avoir menacé Israël de « mesures concrètes » en cas de poursuite de son offensive à Gaza, de se ranger du « mauvais côté de l’humanité » et de « l’Histoire ».
Paris a rejeté ces accusations et appelé à la désescalade.
Ces attaques verbales de Benjamin Netanyahu s’ajoutent à celles de son chef de la diplomatie Gideon Saar, qui a accusé jeudi sans les nommer des responsables européens d' »incitation toxique à l’antisémitisme », après le meurtre de deux employés de l’ambassade d’Israël à Washington, des propos jugés « outranciers » par le Quai d’Orsay.
En durcissant le ton, le gouvernement de Benjamin Netanyahu cherche à parer aux critiques de plus en plus fermes de la communauté internationale à l’égard de sa campagne militaire dans la bande de Gaza, qu’il a soumise pendant plus de deux mois à un blocus humanitaire total.
Les responsables israéliens s’inquiètent en particulier d’appels croissants de pays européens, dont la France, à emboîter le pas de l’Espagne ou de l’Irlande qui ont reconnu un Etat palestinien.
« Vous êtes du mauvais côté de l’humanité et du mauvais côté de l’Histoire », a déclaré Benjamin Netanyahu à l’adresse du président français Emmanuel Macron et des Premiers ministres britannique Keir Starmer et canadien Mark Carney.
MONTÉE EN TENSION
Dans une déclaration conjointe publiée le 19 mai dernier, les trois dirigeants avaient notamment fustigé « le refus du gouvernement israélien d’apporter une aide humanitaire essentielle à la population civile, le langage odieux utilisé récemment par des membres du gouvernement israélien et la menace agitée d’un déplacement forcé des civils confrontés à la destruction désespérante de Gaza ».
« Nous avons toujours soutenu le droit d’Israël à défendre les Israéliens contre le terrorisme. Mais cette escalade est totalement disproportionnée », avaient-ils souligné.
Dans un message sur X, Benjamin Netanyahu a accusé les trois pays de soutenir « les meurtriers de masse, les violeurs, les tueurs de nourrissons et les kidnappeurs », par allusion aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.
Pour le Premier ministre israélien, qui dirige le gouvernement le plus à droite de l’histoire de l’Etat hébreu et dépend du soutien des partis ultranationalistes, l’existence d’un Etat palestinien menacerait celle d’Israël.
« Je ne pourrai jamais comprendre comment cette simple vérité échappe à la France, à la Grande-Bretagne, au Canada et à d’autres », a-t-il dit.
Toute reconnaissance d’un Etat palestinien par les pays occidentaux serait selon lui « une récompense donnée à des meurtriers ».
« Nous n’acceptons pas ces accusations », a répondu la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, lors du compte rendu du conseil des ministres vendredi, appelant à « désescalader cette montée en tension » entre la France et Israël.
« Notre relation avec Israël est toujours la même. Nous défendons le droit d’Israël à se défendre (…) mais nous n’acceptons pas la situation à Gaza et nous n’acceptons pas que l’aide humanitaire aujourd’hui soit bloquée à Gaza. Nous demandons un cessez-le-feu, nous demandons l’entrée massive d’aide humanitaire à Gaza et nous avons toujours la même recommandation, depuis très longtemps, qui est la reconnaissance de deux Etats pour assurer une paix durable », a-t-elle dit.
(James Mackenzie, Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Sophie Louet)
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