Emmanuel Macron s’exprimera à 20h00 face à une situation sanitaire préoccupante
Emmanuel Macron s’exprimera ce mercredi soir à 20h00 pour exposer aux Français les nouvelles décisions prises face à une situation sanitaire jugée préoccupante en raison de l’aggravation de l’épidémie de COVID-19.
Ces décisions ont été « actées » mercredi matin dans le cadre d’un conseil de défense autour du président de la République, a dit Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres.
« La situation épidémique dans notre pays est préoccupante », a-t-il dit. « Nous avons des semaines difficiles devant nous. »
« Nous freinons l’épidémie autant que nous pouvons (…) en tenant compte de la dynamique de l’épidémie (…) avec toujours en tête les conséquences de nos décisions sur le moral de nos compatriotes, sur le moral de nos enfants et sur l’activité dans notre pays », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
« Mais le facteur clé de nos décisions reste la situation de nos hôpitaux », a poursuivi Gabriel Attal, en assurant que « le tri des patients n’est pas une option ».
L’épidémie, maintenant alimentée par un variant plus contagieux, a fait plus de 95.000 morts en France et le pays enregistre régulièrement plus de 30.000 cas par jour de contamination depuis mi-mars.
Face à cette évolution, le gouvernement a déjà décidé ces deux dernières semaines, en plus du couvre-feu national en vigueur depuis octobre, de restreindre les déplacements et de fermer certains commerces dans 19 départements avec un taux d’incidence élevé et des hôpitaux fortement sollicités.
PLUS DE 5.000 PATIENTS COVID EN RÉANIMATION
Les appels à Emmanuel Macron se sont néanmoins multipliés ces derniers jours en faveur d’un durcissement des restrictions pour tenter de freiner la propagation du coronavirus, certains plaidant pour la fermeture des écoles, voire un confinement strict comme au printemps 2020.
Plus de 5.000 personnes atteintes du COVID-19 sont désormais soignées dans des services de réanimation et leur nombre, qui dépasse le niveau de la « deuxième vague » de l’automne, ne cesse d’augmenter.
La situation est particulièrement tendue en Ile-de-France, où les hôpitaux sont déjà contraints de déprogrammer en masse certaines interventions chirurgicales.
Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, 41 chefs de cellules de crises des hôpitaux de la région ont dit se préparer à devoir trier des patients.
« Les réanimations sont pleines, les chiffres ne sont pas bons et les prévisions sont catastrophiques », a déclaré mercredi matin sur Europe 1 Gilbert Deray, professeur de médecine et chef du service néphrologie à la Pitié-Salpêtrière à Paris, qualifiant la situation de « très grave ».
« Vaccination massive et confinement strict, c’est ce qu’il fallait faire mais il n’est pas trop tard », a-t-il ajouté.
MULTIPLICATION DES FERMETURES DE CLASSES
Sur BFM et RMC, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a plaidé en faveur de la fermeture des écoles, que l’exécutif a constamment présentée comme un « dernier recours » distinguant la France des autres grands pays européens.
Dans les départements concernés par le renforcement des mesures sanitaires, le gouvernement a abaissé en début de semaine à un cas par classe, contre trois précédemment, le seuil à partir duquel une classe peut être fermée, entraînant de fait une multiplication des fermetures.
« Je pense que les écoles doivent être fermées parce que c’est une désorganisation très grande aujourd’hui », a dit Anne Hidalgo, qui a fait état d’environ 20.000 élèves, tous niveaux confondus, qui ne sont actuellement pas dans leurs écoles à Paris, avec 850 classes fermées.
Emmanuel Macron a jugé jeudi dernier n’avoir « aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec » et avoir « eu raison de ne pas reconfiner la France à la fin du mois de janvier », contrairement à ce que décidaient de nombreux autres pays européens.
Pour sortir de la crise sanitaire, le gouvernement mise sur une accélération de la campagne de vaccination, avec un objectif de 30 millions de personnes vaccinées d’ici mi-juin.
Quasiment huit millions de personnes ont pour l’instant reçu une première injection, dont 2,7 millions ont reçu deux doses.
Tout en assurant que cette campagne de vaccination offrait « une lumière au bout du tunnel », Gabriel Attal a souligné mercredi que le gouvernement agissait « sous la contrainte du nombre de doses » que la France reçoit.
(Michel Rose, Benoît Van Overstraeten, Nicolas Delame, Elizabeth Pineau et Bertrand Boucey)
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