Macron propose une méthode aux partis, un Premier ministre dans les 48 heures
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PARIS (Reuters) – Emmanuel Macron a reçu mardi à l’Elysée les représentants des partis – hors Rassemblement national (RN) et France insoumise (LFI) – à qui il a promis de nommer un Premier ministre dans les 48 heures et proposé une méthode de travail à même d’assurer une stabilité à la tête du pays.
Selon son entourage, le président s’est engagé à désigner dans les deux jours un remplaçant à Michel Barnier et il a plaidé pour un accord de non-censure qui évite à la prochaine équipe de subir le sort du gouvernement démissionnaire, installé depuis trois mois.
Emmanuel Macron a dit sa volonté de ne pas dépendre des extrêmes, en particulier du Rassemblement national, et indiqué son souhait de ne pas dissoudre l’Assemblée nationale dans les 30 mois qui le séparent de la fin de son mandat, en mai 2027, a-t-on ajouté de même source.
Une fois nommé, le nouveau Premier ministre engagera des discussions avec les partis pour évoquer avec eux, outre la « non-censure », la composition du futur gouvernement et le soutien à certains textes, notamment budgétaires.
L’idée est de ne pas se focaliser sur des « lignes rouges », mais de se concentrer sur les points d’accord, a dit en substance l’entourage d’Emmanuel Macron à l’issue de la réunion qui a duré 2h45 dans le jardin d’hiver de l’Elysée.
Les membres de la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) présents – Parti socialiste (PS), Parti communiste français (PCF) et Écologistes – ont déploré à leur sortie l’immobilisme du chef de l’Etat.
« Je sors sans pouvoir vous dire que le camp présidentiel a bougé d’un iota », a dit Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a qualifié la réunion d' »intéressante » mais « pas conclusive ».
« Nous avons suggéré le fait qu’il y ait un échange de bons procédés : le gouvernement renonce au 49.3 et en échange les oppositions renonceraient à une forme de censure. Sur cette idée simple, nous avons le sentiment que les choses ont plutôt avancé », a-t-il dit.
LA GAUCHE RÉCLAME MATIGNON
Arrivée en tête au second tour des élections législatives l’été dernier, le NFP réclame la nomination d’un Premier ministre de gauche.
« Nous avons réussi à mettre sur la table l’idée que, sans utilisation du 49.3, tout dialogue devient possible, voire même obligatoire. Reste à confier à une ou un Premier ministre issu de la gauche et des écologistes de former un gouvernement et de dire une feuille de route », a dit à Reuters le député écologiste Pouria Amirshahi.
Marine Tondelier et Olivier Faure ont salué la décision du camp présidentiel de ne pas dépendre du Rassemblement national pour gouverner.
Ecartée des discussions de l’Elysée après avoir censuré le gouvernement Barnier, la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé le « mépris » pour les 11 millions d’électeurs ayant voté pour son camp aux dernières élections législatives.
Le président du groupe de la Droite républicaine, Laurent Wauquiez, a rejeté pour sa part toute idée d’un « contrat de gouvernement avec des gens qui ne partagent pas la même vision de ce qu’il faut faire pour la France » tout en espérant un accord qui permette de ne pas « faire tomber » le gouvernement.
Plongée dans la crise politique depuis la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macon en juin, la France n’a pas été en mesure de faire voter un budget pour 2025, ce qui inquiète les marchés financiers.
« Il faut aller relativement vite, parce que l’incertitude économique, l’incertitude politique et l’incertitude financière marchent ensemble », a dit sur France Inter le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici. « Il faut rassurer sur la capacité du pays à être gouverné de façon stable. »
En attendant, un conseil des ministres étudiera mercredi un projet de loi spéciale afin d’appliquer pour 2025 les choix budgétaires de 2024 et permettre « la continuité des services publics et de la vie du pays », comme l’avait dit Emmanuel Macron lors de son allocation télévisée de la semaine dernière.
(Reportage Elizabeth Pineau, Blandine Hénault et Kate Entringer)
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