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L’héritier d’Hermès cible Bernard Arnault et LVMH dans une action civile pour ses actions disparues, selon un document

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par Tassilo Hummel et Juliette Jabkhiro

PARIS, 2 décembre (Reuters) – L’héritier d’Hermès Nicolas Puech a assigné en justice Bernard Arnault et le groupe LVMH ainsi que plusieurs autres parties, dans le cadre d’une action civile visant à être dédommagé à hauteur de milliards d’euros pour des actions Hermès dont il aurait été privé, selon des extraits de l’assignation consultés par Reuters.

Cette assignation est la première action en justice connue de Nicolas Puech, 82 ans, qui vise directement Bernard Arnault et LVMH, qui ont accumulé au début des années 2000 une participation de 23% au capital d’Hermès, déclenchant l’un des duels les plus marquants de l’histoire boursière française.

Nicolas Puech affirme que ses actions Hermès ont changé de mains à son insu il y a des années – des propos que Reuters n’a pas pu confirmer.

L’hériter d’Hermès a refusé de commenter par l’intermédiaire d’un porte-parole. Son avocat français, Frédéric Mengès, a également refusé de commenter, invoquant la procédure en cours.

L’assignation, déposée à la 9e chambre civile du tribunal judiciaire de Paris le 15 mai dernier par son avocat Frédéric Mengès, évalue à environ 14 milliards d’euros la valeur actuelle des six millions d’actions Hermès dont il aurait été dépossédé, selon des extraits du document qui n’a pas été rendu public.

La première audience dans cette affaire civile a eu lieu le 20 novembre, avait rapporté en premier le quotidien Libération, une date confirmée dans le document.

Reuters a eu accès aux demandes légales de Nicolas Puech dans cette affaire et à la liste complète des défendeurs déjà assignés dans l’action civile.

Bernard Arnault et LVMH n’ont pas répondu aux multiples sollicitations de Reuters transmises via leurs avocats et représentants.

ACTION PÉNALE POUR ABUS DE CONFIANCE

L’action civile indique que Nicolas Puech, arrière-petit-fils de Thierry Hermès, fondateur du groupe en 1837, entend se réserver le droit de réclamer des dommages et intérêts pour la valeur des six millions d’actions Hermès auprès « de celui ou celle des défendeurs à la présente instance qui serait condamné(s) pénalement des chefs visés à sa constitution de partie civile incidente » dans une enquête pénale distincte sur la disparition présumée de sa fortune, selon des extraits du document consultés par Reuters.

Début 2024, Nicolas Puech a entamé une action pénale en France pour abus de confiance, accusant Eric Freymond, son ancien gestionnaire de fortune, d’avoir détourné ses actifs, selon le magazine L’Express. Eric Freymond est décédé près de son domicile en Suisse en juillet. 

Le parquet de Paris a confirmé que la procédure pénale était toujours ouverte, et que seul Eric Freymond avait été mis en examen à ce stade. 

Sont également assignés les holdings familiales de Bernard Arnault, Agache et Financière Agache, ainsi qu’Eric Freymond. Deux sociétés suisses anciennement liées à Freymond, Semper SA et Phidias Gestion, sont également assignées.

Les deux holdings familiales de Bernard Arnault n’ont pas répondu aux sollicitations de Reuters.

Semper et Phidias Gestion, ainsi que leurs avocats, n’y ont pas non plus répondu.

BRAS DE FER JURIDIQUE

Cette action civile marque une nouvelle étape dans un bras de fer judiciaire entamé il y a plusieurs années entre Nicolas Puech et son ancien gestionnaire de fortune, qu’il accuse de l’avoir privé de ses actions Hermès tout en mentant sur leur sort.

Dans une rare interview, Nicolas Puech a déclaré à L’Express qu’il ignorait qu’Eric Freymond vendait discrètement des actions Hermès en son nom au profit de Bernard Arnault.

Bernard Arnault a toujours nié vouloir prendre le contrôle d’Hermès, l’une des marques de luxe les plus valorisées au monde et rivale directe de Louis Vuitton, la marque phare de LVMH.

En 2013, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé à LVMH une amende de 8 millions d’euros pour ne pas avoir correctement déclaré sa montée au capital d’Hermès. LVMH avait alors qualifié la sanction et son principe « d’infondés ».

Le parquet de Paris a indiqué que ni Bernard Arnault ni ses sociétés n’avaient été mis en examen ou placés sous le statut de témoin assisté dans le cadre de la procédure pénale engagée par Puech. 

Les avocats suisses de Nicolas Puech, Grégoire Mangeat et Fanny Margairaz, ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas commenter spécifiquement la procédure en France. « Nous sommes en train d’établir les faits, de mettre au jour absolument tous les détournements frauduleux et de traquer chacun de leurs auteurs », ont-ils ajouté dans un communiqué. 

Nicolas Puech a longtemps été l’un des plus gros actionnaires individuels d’Hermès. Contrairement à la plupart des autres membres de la famille élargie, il n’a pas participé à la holding créée en 2011 pour protéger le groupe contre les prises de contrôle hostiles.

(Reportage Tassilo Hummel et Juliette Jabkhiro, édité par Kate Entringer)

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