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Le FMI plus optimiste pour les économies avancées, favorisées par la vaccination

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par David Lawder

WASHINGTON (Reuters) – Le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé mardi sa prévision de croissance de l’économie mondiale de 6% pour 2021, relevant ses estimations pour les Etats-Unis et la zone euro mais revoyant à la baisse celles pour plusieurs pays en développement, confrontés à une recrudescence des contaminations au coronavirus.

Les perspectives économiques mondiales actualisées du FMI reflètent la divergence entre les pays les plus riches et ceux en développement dans l’accès aux vaccins contre le COVID-19 et un soutien budgétaire durable.

« Près de 40% de la population des économies avancées a été entièrement vaccinée, contre 11% dans les économies émergentes et une infime partie dans les pays en développement à faible revenu », a déclaré Gita Gopinath, économiste en chef du FMI, dans la présentation du rapport.

« Les taux de vaccination plus élevés que prévu et le retour à la normale ont entraîné des révisions à la hausse tandis que le manque d’accès aux vaccins et les nouvelles vagues de cas de COVID-19 dans certains pays, notamment en Inde, ont entraîné des dégradations », a-t-elle ajouté.

L’économie américaine devrait croître de 7,0% cette année et de 4,9% en 2022, des prévisions revues en hausse respectivement de 0,6 et 1,4 point de pourcentage depuis avril.

Ces nouvelles prévisions prennent pour acquis le fait que le Congrès adoptera cette année le plan d’investissement dans les infrastructures et la réforme fiscale voulus par le président Joe Biden, a précisé le FMI.

Les retombées positives des plans de dépenses américains et la vaccination amènent l’organisation à relever sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à 4,9% contre 4,4% en avril.

Le PIB de la zone euro, quant à lui, devrait rebondir de 4,6% cette année, soit 0,2 point de plus qu’attendu il y a trois mois, et de 4,3% en 2022 (+0,5 point).

Le FMI a confirmé sa prévision 2021 pour la croissance allemande à 3,6% et pour la croissance française, à 5,8%. Pour l’année prochaine, il a augmenté de 0,7 point sa prévision pour la première économie d’Europe, à 4,1%, et confirmé celle de la France à 4,2%.

DOUBLE CHOC

Le Fonds a réduit de trois points de pourcentage sa prévision pour 2021 pour l’Inde, qui a dû affronter une vague épidémique particulièrement violente, pour la ramener à 9,5%. Il a également réduit de 0,3 point sa prévision pour la Chine en 2021, à 8,1%, citant une diminution de l’investissement public et du soutien budgétaire.

Le FMI a abaissé également ses perspectives pour l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam, où la recrudescence de la pandémie pèse sur l’activité.

Concernant la hausse des prix, le FMI estime qu’il s’agit de la conséquence temporaire d’une « inadéquation entre l’offre et la demande » avec la reprise d’activité et que l’inflation devrait revenir aux niveaux d’avant la pandémie en 2022 dans une majorité de pays.

L’organisation a toutefois prévenu que la persistance d’une inflation élevée pourrait conduire à une « réévaluation » des perspectives de politique monétaire par la Réserve fédérale et les banques centrales des pays avancés.

Une action préventive de la part de ces institutions monétaires provoquerait un « double choc » sur les marchés émergents, ajoutant des sorties de capitaux et un durcissement des conditions financières aux difficultés de croissance.

Autre risque baissier important, une réduction des plans de dépenses sociales et dans les infrastructure aux États-Unis dans un contexte de profondes divisions entre les élus démocrates et les républicains, a ajouté le FMI. Il estime que le projet d’investissement actuel doperait la croissance économique américaine de 0,3 point de pourcentage en 2021 et de 1,1 point de pourcentage l’année prochaine.

(Reportage David Lawder, version française Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)

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