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La France a déjoué un projet d’attentat djihadiste à Saint-Etienne durant les JO

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PARIS (Reuters) – Un ressortissant tchétchène de 18 ans soupçonné de vouloir commettre à Saint-Etienne (Loire) un attentat au nom du groupe Etat islamique (EI) durant les Jeux olympiques a été arrêté le 22 mai, ont déclaré vendredi le ministère de l’Intérieur et le Parquet national antiterroriste.

Saint-Etienne, qui abrite l’historique stade Geoffroy-Guichard, est l’une des huit villes françaises à accueillir des épreuves pour les Jeux olympiques, qui se déroulent du 26 juillet au 11 août, et les Jeux paralympiques, du 28 août au 8 septembre.

Six matchs de football sont prévus à Geoffroy-Guichard, du 24 au 31 juillet.

Selon le ministère de l’Intérieur, les premiers éléments de l’enquête démontrent que le suspect, arrêté à Saint-Etienne par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), « préparait de manière active un attentat contre le stade Geoffroy-Guichard (…) à l’occasion des épreuves de football ».

« Il aurait souhaité s’en prendre à des spectateurs, mais également aux forces de l’ordre et mourir en martyr », ajoute le ministère dans un communiqué.

L’homme a été mis en examen le dimanche 26 mai des chefs d’association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes puis placé en détention provisoire, a-t-on appris auprès du Parquet national antiterroriste (PNAT).

« Il lui est reproché d’avoir, au nom de l’idéologie djihadiste de l’Etat islamique, envisagé de commettre une action violente notamment en ciblant des rassemblements de supporters, en marge d’événements sportifs devant se tenir à Saint-Etienne pendant les Jeux olympiques », a précisé le PNAT.

ATTAQUER DES SUPPORTERS

Le suspect arrêté était inconnu des services de police et de renseignement, a déclaré par la suite le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à des journalistes. « Rien ne laissait penser qu’il était radicalisé. »

Son frère, mineur, avait également été interpellé par la DGSI, mais « nous avons pu écarter à la demande des magistrats (…) la responsabilité du frère mineur qui donc n’est pas incarcéré et n’a pas été mis en examen », a-t-il précisé.

« Nous avons eu des informations comme quoi des personnes procédaient à des repérages et souhaitaient passer à l’acte pour un attentat pendant les Jeux olympiques, plus précisément pendant les épreuves de football à Saint-Etienne », a dit le ministre, évoquant les deux frères.

Les preuves d’une volonté de passage à l’acte ont été notamment mises au jour sur des « supports informatiques » lors de perquisitions, a-t-il poursuivi, sans plus de précisions.

Selon les investigations, le jeune homme voulait s’en prendre à des spectateurs au sein du stade Geoffroy-Guichard avec « des moyens assez artisanaux » – le ministre a évoqué un couteau – mais le site étant « trop sécurisé », il aurait projeté d’attaquer des supporters « au dehors, près des buvettes, près des cafés, et puis ensuite mourir en martyr, ce sont ses propos, après un combat avec les forces de l’ordre » », a dit Gérald Darmanin.

Il s’agit du premier projet d’attentat contre les JO déjoué en France, selon le ministère de l’Intérieur.

« Il ne s’agit pas d’une organisation en tant que telle mais (…) de personnes qui, chez nous, souvent extrêmement jeunes, veulent passer à l’acte », a relevé Gérald Darmanin.

C’est « le 50e attentat déjoué par nos services de renseignement depuis 2017 », a-t-il indiqué.

(Nicolas Delame et Sophie Louet, édité par Blandine Hénault et Jean-Stéphane Brosse)

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