Kaïs Saïed et Emanuel Macron discutent des résultats de la conférence de Berlin sur la Libye
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le président tunisien, Kaïs Saïed, a discuté lors d’un appel téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron des résultats de la conférence de Berlin sur la Libye et de l’évolution du dossier libyen, a-t-on appris lundi auprès de la présidence tunisienne.
D’après la même source, « le président Kaïs Saïed avait reçu dans la soirée de dimanche à lundi un appel téléphonique du président français, Emmanuel Macron, qui a fait part au président de la République de sa compréhension du fait que la Tunisie n’avait pas participé à la conférence de Berlin », peut-on lire dans un communiqué officiel.
La présidence tunisienne a tenu à préciser que « lors de cet appel téléphonique entre les présidents Kaïs Saïed et Emmanuel Macron, la nécessité de la participation de la Tunisie à toute initiative à venir a été abordée ».
A cette occasion, le chef d’Etat tunisien a indiqué à son homologue français que « la Tunisie était le pays le plus touché par la situation qui régnait aujourd’hui en Libye, car elle supportait de par sa situation géographique, plus que tout autre pays, les effets de cette guerre sur le niveau sécuritaire et à tous les autres niveaux ».
Auparavant, la veille de la conférence de Berlin, le ministère tunisien des Affaires étrangères avait annoncé que le président Kaïs Saïed avait reçu (vendredi dernier) une invitation de la chancelière allemande Angela Merkel, mais il s’était excusé car l’invitation était arrivée tardivement, d’autant plus que la Tunisie n’avais pas été convoquée tout au long du processus préparatoire de la conférence.
En réaction avec le développement de la situation en Libye, la Tunisie avait annoncé qu’elle avait pris toutes les mesures exceptionnelles appropriées le long de sa frontière sud-est avec la Libye (plus de 400 kilomètres) en prévision d’une éventuelle escalade, tout en respectant les principes du droit humanitaire international.