France-Enquêtes après des menaces contre la présidente du tribunal qui a condamné Sarkozy
PARIS (Reuters) -Le parquet de Paris a annoncé samedi l’ouverture de deux enquêtes distinctes après des « messages menaçants » à l’encontre de la présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme.
Nicolas Sarkozy, président de la République de 2007 à 2012, a été condamné jeudi à cinq ans de prison ferme après avoir été déclaré coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire dite du financement libyen de sa campagne électorale victorieuse de 2007.
Dans un entretien au Journal du Dimanche, l’ancien chef de l’Etat estime que « toutes les limites de l’Etat de droit ont été violées » et se dit déterminé à se battre.
« Ce délibéré, derrière une condamnation aussi injuste qu’infamante, prouve surtout que toute l’accusation s’est effondrée », déclare-t-il.
Les investigations sur les menaces à l’encontre de la magistrate qui l’a condamnée ont été confiées au Pôle national de lutte contre la haine en ligne, a précisé le parquet dans un courriel transmis à Reuters, soulignant notamment que les menaces de mort à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique font encourir une peine de cinq ans d’emprisonnement et que le cyberharcèlement est réprimé de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.
« Face à ces propos, il est rappelé qu’il est fondamental dans toute société démocratique, que le débat judiciaire demeure encadré par la procédure pénale. L’appel est la voie légitime pour contester une décision de justice. Par ailleurs la liberté de parole, y compris en ligne, a pour limite la mise en danger des personnes », a ajouté le parquet de Paris.
L’Union syndicale des magistrats (USM) avait annoncé vendredi avoir transmis des signalements à la justice après des propos visant la présidente du tribunal correctionnel, évoquant dans un communiqué des « menaces de mort ou de violences graves » et s’inquiétant de « la désignation publique des magistrats (…) comme des ennemis politiques ».
Le ministre démissionnaire de la Justice, Gérald Darmanin, a dénoncé samedi sur le réseau X « les intimidations et les menaces de mort qui touchent les magistrats », à ses yeux « absolument insupportables en démocratie ».
« Contester une décision de justice est un droit : cela se fait devant le juge d’appel, jamais dans la violence des attaques personnelles », ajoute-t-il.
Dans un communiqué, le premier président de la cour d’appel de Paris, Jacques Boulard, « appelle solennellement au respect de l’institution judiciaire et de son indépendance » et déplore la « remise en cause » de l’impartialité de la justice.
(Rédigé par Benjamin Mallet, avec Gus Trompiz et Elizabeth Pineau)
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