Fin de séance en ordre dispersé en Europe, records à Wall Street
PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé mardi, tiraillées entre la progression de Wall Street et les incertitudes persistantes entourant l’évolution de la pandémie de coronavirus et la Réserve fédérale
À Paris, le CAC 40 a cédé 0,28% à 6.664,31 points. Le Footsie britannique a pris 0,24% et le Dax allemand a gagné 0,33%.
L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,04%, le FTSEurofirst 300 a reculé de 0,04% et le Stoxx 600 de 0,02%.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en hausse, le S&P-500 et le Nasdaq Composite ayant atteint de nouveaux sommets grâce aux valeurs de l’industrie pétrolière et du secteur des voyages. Le Dow Jones gagnait 0,2%, le S&P-500 0,23%, et le Nasdaq 0,5%.
La progression du marché américain, où l’optimisme sur les progrès de la vaccination prend le pas sur les craintes liées au ralentissement économique, a permis aux Bourses européennes de s’éloigner de leurs plus bas du jour.
Mais la tendance est restée prudente dans l’attente du symposium en ligne de Jackson Hole vendredi au cours duquel le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, pourrait donner des indications sur l’évolution de la politique monétaire de l’institution et les répercussions du COVID-19 sur la croissance économique.
VALEURS
Au niveau sectoriel en Europe, l’indice Stoxx des ressources de base (+1,98%) a signé la plus forte hausse, juste devant celui des transports et loisirs (+1,96%), dopé par la validation définitive aux Etats-Unis du vaccin contre le COVID-19 de Pfizer-BioNTech.
TUI, easyJet, Carnival et Air France-KLM ont gagné entre 4,65% et 5,58%.
Glencore, Anglo American et Rio Tinto ont pris de 2,58% et 2,97%.
Le CAC 40 a été pénalisé par le repli des valeurs ayant fortement progressé la veille, à savoir LVMH (-1,93%) et Hermès (-1,57%).
Novartis a perdu 1,69% après l’échec d’une étude de phase III sur un traitement d’un cancer du système lymphatique.
L’INDICATEUR DU JOUR
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne, qui a renoué avec la croissance économique au deuxième trimestre, a progressé plus que prévu sur la période, de 1,6% contre une hausse de 1,5% annoncée en première estimation.
TAUX
Orientés en hausse dans les premiers échanges, les rendements des emprunts d’Etat de référence en Europe ont fini stable, à -0,477% pour le Bund allemand à dix ans.
Sur le marché américain, le rendement des Treasuries à dix ans gagne deux points de base à 1,2768%.
CHANGES
Le dollar se stabilise contre un panier de devises internationales, après avoir chuté de 0,6% lundi et l’euro s’échange à 1,1744 dollar.
Le dollar néo-zélandais grimpe de 1% face au billet vert après que le gouverneur adjoint de la Banque de Réserve de Nouvelle-Zélande (RBNZ) a déclaré que ses membres avaient sérieusement envisagé une hausse des taux de 50 points de base lors de la réunion de la semaine dernière avant d’opter pour le statu quo.
PÉTROLE
Les espoirs sur la vaccination aux Etats-Unis, la baisse de la production du brut au Mexique à la suite d’un incendie sur une plate-forme pétrolière et l’absence de cas d’origine locale de COVID-19 en Chine portent la progression du marché pétrolier.
Le baril de Brent gagne 2,68% à 70,59 dollars et celui de brut léger américain prend 2,35% à 67,18 dollars.
(Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)