Des paramilitaires opposés à Poutine revendiquent une attaque
KYIV (Reuters) – La Légion de la liberté de la Russie, un groupe paramilitaire basé en Ukraine et composé de Russes opposés au président Vladimir Poutine, a revendiqué dimanche une attaque transfrontalière à quelques kilomètres de la région russe de Belgorod.
Le groupe, désigné comme terroriste en Russie, a déclaré avoir détruit un bastion des troupes russes près du village de Trebreno, sans préciser s’il avait détruit des infrastructures ou tué des soldats, et a indiqué avoir laissé des mines derrière lui.
Reuters n’a pas pu vérifier les affirmations du groupe. Celui-ci dit avoir été formé au printemps 2022 pour combattre les forces de Poutine à partir des rangs des forces armées ukrainiennes, qui ont nié par le passé toute implication dans des attaques menées à Belgorod par la Légion de la liberté de la Russie et un autre groupe russe anti-Poutine.
Plus tôt dans la journée de dimanche, Vyacheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod, qui subit de fréquentes attaques des forces ukrainiennes, a déclaré que Trebreno était sous le feu de ces dernières et qu’une « fusillade » était en cours à la périphérie du village.
Il a précisé qu’aucun civil n’avait été blessé, mais que trois maisons et des lignes électriques avaient été endommagées. Samedi, il a indiqué sur l’application de messagerie Telegram que 19 villages ou fermes avaient été attaqués par des tirs d’obus ukrainiens ou des engins explosifs largués par des drones.
(Reportage Oleksandr Kozhukhar à Kyiv et Elaine Monaghan à Washington ; rédigé par Elaine Monaghan, version française Benjamin Mallet)