Début d’une grève d’un mois des enseignants des universités publiques au Niger
Les enseignants-chercheurs des universités publiques du Niger ont entamé lundi une grève d’un mois, à l’appel de leur syndicat, pour exiger du gouvernement une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, a constaté Xinhua à Niamey.
Dans son préavis de grève, le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) exige notamment « l’amendement de la loi 2019-5 du 6 mai 2019 en vue de la restauration des acquis démocratiques, conformément à la Constitution et aux traditions universitaires, concernant l’autonomie et les libertés académiques (et) le règlement de leurs droits statutaires, dont certains sont en souffrance depuis 2016 ».
Le gouvernement n’a pour le moment exprimé aucune réaction sur le sujet.
A l’université Abdou Moumouni de Niamey, la principale université publique du pays, toutes les activités académiques étaient paralysées ce lundi en fin de matinée, a constaté Xinhua sur place.
Le Niger compte au total huit universités publiques.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.