Wall Street hésite, les investisseurs digèrent les données sur l’emploi américain
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(Reuters) – La Bourse de New York a ouvert vendredi sans direction après la publication du rapport mensuel sur le marché du travail américain, qui a montré un nombre d’emplois moins élevé que prévu mais un ralentissement du taux de chômage.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones gagne 0,59%, le Standard & Poor’s 500 progresse de 0,15% et le Nasdaq Composite perd 0,21%.
Les investisseurs digèrent vendredi les données sur l’emploi américain, publié peu avant l’ouverture de la Bourse de New York, afin de se faire une idée de l’ampleur des réductions de taux à venir.
Très attendu après une série de données inquiétantes sur l’économie américaine, le rapport sur l’emploi du département du Travail montre que le nombre de créations d’emplois non agricoles a augmenté de 142.000 en août, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient sur 160.000. Le taux de chômage a pour sa part baissé à 4,2% le mois dernier, en ligne avec les attentes après une hausse à 4,3% le mois précédent.
Le marché du travail américain fait l’objet d’un examen minutieux de la part des investisseurs après qu’une hausse inattendue du taux de chômage a suscité des craintes de récession il y a près d’un mois, ce qui a fait chuter le Nasdaq de plus de 10% et a entraîné une chute des marchés mondiaux.
Selon les analystes, les données de vendredi devraient conforter la Fed dans une réduction de 50 points de base des taux au lieu de 25.
L’outil FedWatch du CME Group montre que les opérateurs misent désormais à 49% sur une baisse des taux d’intérêt de 25 points de base en septembre, tandis que ceux qui tablent sur une réduction plus importante, de 50 points de base, sont passés de 30% il y a une semaine à 51%.
« Dans l’ensemble, les données ont été relativement conformes, mais peut-être un peu plus faibles que prévu », a déclaré Scott Ladner, directeur des investissements chez Horizon Investments.
« Les paris se sont davantage orientés vers 50 points de base (…) il n’y a franchement aucune raison pour que la Fed soit aussi stricte qu’elle l’est », a-t-il ajouté.
Aux valeurs, BroadCom recule de 7,5% à l’ouverture, le fabricant de puces ayant dit jeudi prévoir un chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre légèrement inférieur aux attentes, pénalisé par la faiblesse des dépenses dans son segment haut débit.
Super Micro Computer perd quant à lui 4% après que JP Morgan a abaissé sa recommandation de « surpondérer » à « neutre ».
(Rédige par Diana Mandiá)
