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Wall Street attendue hésitante, le luxe pousse Paris dans le rouge

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par Diana Mandia

(Reuters) – Wall Street est attendue en ordre dispersé et les Bourses européennes évoluent dans le vert à mi-séance, à l’exception d’un CAC 40 plombé par le luxe, tandis que les données sur l’inflation dans la zone euro ont renforcé les arguments en faveur d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt ce mois-ci. Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,19% pour le Dow Jones, tandis que le Standard & Poor’s-500 et le Nasdaq sont attendus en hausse de 0,02% et 0,19% respectivement.

À Paris, le CAC 40 perd est stable (-0,01%) à 7.6625,25 points vers 11h39 GMT. A Francfort, le Dax avance de 0,37% et à Londres, le FTSE 100 prend 0,50%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,17%, le FTSEurofirst 300 de 0,36% et le Stoxx 600 de 0,36%.

L’indice parisien, qui avait déjà clôturé la veille sur une perte de 2% en raison de la chute du secteur automobile, des craintes géopolitiques et des incertitudes liées à la situation budgétaire en France, est également à la traîne mardi, frappé cette fois-ci par la baisse des valeurs du luxe après une dégradation de recommandation de Goldman Sachs sur Kering et des commentaires peu optimistes sur l’impact des mesures de relance économique en Chine.

Dans une note publiée mardi, Goldman Sachs affirme que les mesures annoncées la semaine dernière par la Chine, qui ont initialement fait grimper les actions du luxe, sont « peu susceptibles » d’avoir un impact positif à court terme sur les dépenses de consommation haut de gamme. UBS a également estimé mardi que les mesures chinoises pourraient ne pas suffire à déclencher un rebond de la demande de produits de luxe dans le géant asiatique.

Les actions françaises restent également sur le qui-vive avant le discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, prévu ce mardi à partir de 13h00 GMT, qui s’annonce à haut risque dans un contexte de fragmentation politique et de disette budgétaire.

La réduction des dépenses publiques et les augmentations d’impôts ciblées feront partie des plans du Premier ministre pour réduire le déficit budgétaire du pays, a déclaré mardi la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.

Les pertes de la Bourse de Paris contrastent avec les gains de ses principales homologues européennes, soutenues par la baisse des rendements obligataires, alors que l’inflation de la zone euro est passée sous la barre des 2% pour la première fois depuis plus de trois ans, alimentant les espoirs d’une troisième baisse des taux lors de la réunion de la BCE ce mois-ci.

Le gouverneur de la banque de Finlande, Olli Rehn, a déclaré mardi qu’il y avait désormais davantage de raisons de justifier une baisse des coûts d’emprunt en octobre, d’autant plus que l’affaiblissement récent des perspectives de croissance du bloc fait pencher la balance dans la même direction.

Les derniers indicateurs d’activité ne sont pas en effet rassurants: l’activité manufacturière dans la zone euro a reculé en septembre à son rythme le plus rapide depuis le début de l’année, la demande ayant fortement diminué malgré les baisses de prix des usines, a montré une enquête publiée mardi.

Aux États-Unis, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a suggéré en revanche lundi sa préférence pour une réduction plus lente des taux, affirmant que la banque centrale s’en tiendrait probablement à des baisses d’un quart de point de pourcentage après une réduction de 50 points de base le mois dernier.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

La Bourse de New York est attendue hésitante mardi à l’ouverture, les investisseurs restant prudents avant la publication de l’indicateur ISM sur l’activité du secteur manufacturier et d’une sérié de données sur le marché du travail.

Les marchés surveilleront de près l’impact d’une grève des dockers de la côte Est des États-Unis et du golfe du Mexique, qui perturbe massivement le flux de transport maritime dans le pays.

VALEURS EN EUROPE

À Paris, Kering SA perd 0,91% après l’abaissement de la recommandation à « vendre » par Goldman Sachs, tandis que L’Oréal, LVMH et Hermès abandonnent entre 0,7% et 1,8%. Le compartiment européen du secteur recule pour sa part de 0,34%.

Le compartiment européen de l’automobile (-0,07%) sur le Stoxx 600 cède encore du terrain après une série d’avertissement sur résultats, Volkswagen perdant 1,1%, Aston Martin 2,9%, Renault 2,4%. Stellantis se redresse en revanche et avance de 1,1% après les pertes de lundi.

Le compartiment des banques est dans le rouge (-0,56%), alors que les taux d’intérêt pourraient baisser plus rapidement que prévu, estiment les analystes de Morgan Stanley.

À Francfort, Covestro prend 3,7% alors que la compagnie pétrolière publique d’Abou Dhabi, ADNOC, a annoncé mardi avoir accepté de racheter le géant de la chimie.

TAUX

Les rendements obligataires de la zone euro reculent mardi, les données sur l’inflation renforçant les arguments en faveur de baisses de taux plus rapides que prévu par les opérateurs.

Le rendement du Bund allemand à dix ans recule de 8 points de base à 2,0530%, son plus bas depuis janvier, tandis que deux ans perd 3,2 à 2,0420%.

Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans affiche une baisse de 5,9 points de base à 3,7429%.

CHANGES

Le dollar gagne 0,31% face à un panier de devises de référence, les traders estimant que la Fed n’est pas pressée de baisser ses taux.

L’euro perd à son tour 0,44% à 1,1085 dollar.

PÉTROLE

Les prix du pétrole reculent mardi, les perspectives d’offre solide et la croissance rapide de la demande mondiale l’emportant sur les craintes liées à l’escalade du conflit au Proche-Orient et à son impact sur les exportations de brut de la région.

Le Brent recule de 0,59% à 71,28 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) perd 0,69% à 67,70 dollars.

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES À L’AGENDA DU 1ER OCTOBRE:

PAYS GMT INDICATEUR PÉRIODE CONSENSUS PRÉCÉDENT

USA 14h00 Indicateur ISM manufacturier septembre 47,5 47,2

USA 14h00 Offres d’emploi (enquête août 7,655 7,673

JOLTS) millions millions

LA SITUATION SUR LES MARCHÉS

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

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