Vivendi se heurte aux règles de la concurrence pour le rachat de Lagardère
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.(Reuters) – Vivendi est confronté aux règles de la concurrence européenne pour mener à terme son projet de rachat de Lagardère, a déclaré mercredi le président de son directoire, alors qu’il ne reste qu’une semaine au groupe pour proposer des remèdes à Bruxelles.
La Commission européenne a ouvert en novembre dernier une enquête approfondie sur le projet, estimant que l’opération était susceptible de réduire de manière significative la concurrence sur le marché du livre en raison d’un rapprochement entre Editis et Hachette (Lagardère).
L’autorité de la concurrence européenne a transmis ses griefs au groupe basé à Paris, dont le principal actionnaire est le milliardaire Vincent Bolloré, a précisé le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, pendant un call avec des journalistes.
Ce document comprend une longue liste de griefs et fait suite aux remèdes déjà proposés par Vivendi – dont la cession d’Editis, la distribution simultanée de ses titres aux actionnaires de Vivendi et sa cotation à la Bourse de Paris.
« Nous poursuivons nos échanges constructifs avec la Commission européenne sur les remèdes qui pourraient être proposés », a déclaré Arnaud de Puyfontaine.
« En parallèle, nous continuons les discussions avec les potentiels repreneurs d’Editis dans l’optique d’un dépôt de propositions de remèdes aux alentours de la mi-mars. »
Arnaud de Puyfontaine a indiqué que Vivendi avait reçu « trois offres sérieuses » pour Editis, sans plus de précisions.
Vivendi a dans le même temps annoncé mercredi un résultat net, part du groupe en perte de 1,01 milliard d’euros, principalement du fait de la déconsolidation de Telecom Italia, après un bénéfice de 24,69 milliards d’euros en 2021.
La société a déclaré qu’un ajustement de la valeur des actions de Telecom Italia a conduit à une perte sur déconsolidation de 1,35 milliard d’euros en 2022.
Elle a par ailleurs indiqué avoir comptabilisé une dépréciation de l’écart d’acquisition d’Editis de 300 millions d’euros.
Hors impact de la déconsolidation de Telecom Italia, Vivendi a fait état d’un résultat net ajusté annuel en hausse de 19.4% par rapport à 2021, à 677 million d’euros.
A taux de change et périmètre constants, le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 5,1% sur un an à 9,6 milliard d’euros.
(Rédigé par Diana Mandiá et Mathieu Rosemain ; version française Augustin Turpin et Tangi Salaün, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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