Stellantis: L’action chute sur un objectif de marge prudent au 1er semestre
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par Gilles Guillaume et Giulio Piovaccari
PARIS/MILAN (Reuters) – Stellantis s’attend à une profitabilité dans le bas de la fourchette de ses prévisions au premier semestre, après un premier trimestre en berne pour le chiffre d’affaires en attendant que les nouveaux modèles améliorent les ventes et la marge sur la deuxième partie de l’année.
Natalie Knight, directrice financière du constructeur automobile né de la fusion entre PSA et FCA, a dit mardi aux analystes « s’engager pleinement » sur l’objectif d’une marge opérationnelle ajustée à deux chiffres sur l’ensemble de l’année.
Mais elle a précisé que sur la première moitié de 2024, cette marge était attendue dans une fourchette de 10-11%, « reflet en grande partie du point de départ plus bas sur le chiffre d’affaires et d’un mix régional défavorable au premier semestre, conjugués à des vents contraires persistants sur les changes. »
Le groupe, l’un des plus rentables du secteur, perdait 8% à la Bourse de Milan vers 16h20, signant la pire performance de l’indice italien des principales valeurs .
Stellantis avait affiché en 2023 une marge opérationnelle ajustée de 12,8%.
Natalie Knight a ajouté voir des opportunités pour améliorer la profitabilité au second semestre et dit compter sur l’impact positif d’une vague de nouveaux modèles.
« Chaque grand mois de l’année, il y aura un produit qui sortira de chez nous », a-t-elle dit, cette fois lors d’une téléconférence de presse.
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Stellantis prévoit de lancer pas moins de 25 nouveaux modèles – dont 18 électriques – en 2024, notamment des best-sellers potentiels comme les Citroën e-C3 et Peugeot e-3008 à la fin du deuxième trimestre, les Jeep Wagoneer S et Dodge Charger au troisième et le Ram Rev au quatrième. Seules quatre nouveautés sur 25 ont été à ce jour lancées.
La directrice financière a toutefois prévenu que cette transition vers ce nouveau portefeuille pèserait sur la génération de cash.
Stellantis a fait état mardi d’une baisse de 12% de son chiffre d’affaires net au premier trimestre à 41,7 milliards d’euros, un repli des volumes imputable à un déstockage avant l’arrivée de nouveaux véhicules et des effets de changes défavorables étant en partie compensés par des hausses de prix.
Ses livraisons sur le trimestre ont baissé de 10% à 1.335.000 véhicules. Son chiffre d’affaires est inférieur aux attentes des analystes, qui donnaient 42,6 milliards d’euros selon un consensus Reuters.
« La performance moins bonne que prévu vient surtout d’Europe, où les volumes et le prix-mix ont tous deux été inférieurs aux attentes, alors que les prix net ont mieux résisté dans les autres régions », commente Philippe Houchois, de Jefferies, dans une note.
Un porte-parole de Stellantis a également indiqué que les trois usines européennes dont la production est arrêtée depuis environ une semaine à cause d’une grève chez un fournisseur allaient redémarrer jeudi pour le site de Poissy (Yvelines) et mardi prochain pour les usines de Hordain (Nord) et Luton (Grande-Bretagne).
« Nous avons notre propre sourcing, nous faisons de l’emboutissage (…) donc nous le faisons en interne et disposons de notre propre système qui nous permet d’approvisionner ces usines », a dit le porte-parole.
Il n’a pas donné d’autre précision sur l’évolution du conflit social sur le site MA France d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), situé non loin de l’ex-usine d’assemblage de PSA, fermée en 2014.
(Reportage Gilles Guillaume et Giulio Piovaccari, édité par Blandine Hénault, Nicolas Delame et Kate Entringer)
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