Pétrole: Pas d’impact immédiat du conflit en Israël sur les stocks, selon Goldman Sachs
(Reuters) – Les attaques en cours en Israël n’auront pas d’impact majeur à court terme sur les stocks pétroliers, estime Goldman Sachs dans une note.
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La banque ajoute toutefois que ces attaques réduisent la probabilité d’une normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, ainsi que l’augmentation de la production saoudienne qui devait accompagner la normalisation de ces relations.
L’attaque du Hamas contre Israël et la riposte de l’Etat hébreu sur la bande de Gaza ont fait grimper les prix du pétrole, les marchés intégrant les craintes d’un conflit plus large au Moyen-Orient.
Le pétrole était en hausse de plus de 3 dollars le baril lundi, et le Brent s’échangeait autour de 87 dollars le baril à 08h50 GMT.
Goldman Sachs continue de prévoir que le Brent atteindra 100 dollars d’ici juin 2024, tout en notant qu’il n’y a pas eu d’impact sur la production mondiale actuelle de pétrole à ce stade du conflit.
« Avec le déclin des prix du pétrole au cours des deux dernières semaines, et peu d’indications que les stocks commerciaux de pétrole aient été sollicités au cours des trois derniers mois, les développements de ce week-end réduisent la probabilité d’une reprise rapide de la production saoudienne ».
L’escalade du conflit réduit la probabilité d’une normalisation à court terme des relations israélo-saoudiennes, ajoute Goldman Sachs, qui s’attend toujours à ce que l’Arabie saoudite n’annule ses baisses de production d’un million de barils par jour que progressivement d’ici le premier trimestre 2025.
Un scénario plus probable, dans lequel la production de brut saoudien resterait stable à 9 millions de barils par jour en 2024, porterait les prévisions de prix du Brent de la banque pour décembre 2024 à 104 dollars.
Goldman Sachs souligne que le conflit soulève également la menace d’une reprise des tensions régionales et que les risques pour ses projections de production iranienne sont désormais orientés à la baisse.
Toute baisse de 100.000 barils par jour de la production iranienne en 2024 par rapport à la base de référence augmenterait le prix du Brent fin de 2024 d’un peu plus d’un dollar par baril, ajoute la banque.
(Rédigé par Swati Verma, version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)
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